Dans une tribune publiée par nos confrères d’Emedia, le journaliste Mamadou Ndiaye livre une lecture sans concession de la situation socio-économique actuelle, marquée par une dette jugée « toxique » et des choix diplomatiques audacieux. Cette analyse met en lumière les défis auxquels fait face l’exécutif, entre gestion des finances publiques et repositionnement géostratégique vers les Émirats arabes unis.
Le constat posé par l’auteur est celui d’une morosité ambiante où « les signes d’enlisement s’accumulent ». Selon Mamadou Ndiaye, la révélation de la dette cachée par le Premier ministre Ousmane Sonko, bien que motivée par un souci de transparence, a eu des répercussions immédiates sur la perception des marchés. « Il a fallu l’ouverture de la session budgétaire au Parlement pour deviner que la dette divise plus qu’elle ne soude », note-t-il, soulignant une différence de lecture manifeste entre le chef du gouvernement et les ministres en charge de l’Économie et des Finances. Cette situation de friction au sommet de l’État fait écho à des réflexions institutionnelles plus larges, telles que celles abordées récemment dans nos colonnes : Faut-il être Premier Ministre au Sénégal ? Par Meïssa DIAKHATE*.
L’analyse pointe également du doigt la fragilité du secteur bancaire face à cette conjoncture. Mamadou Ndiaye relève que la dégradation de la note du pays par Fitch Ratings sanctionne « l’exposition excessive » des banques nationales à la dette souveraine. Il rapporte les prévisions de la Bank of America pour qui la restructuration de la dette semble désormais « inévitable ». « Le Sénégal a-t-il un choix autre que la restructuration ? », s’interroge l’auteur, précisant que cette option, bien que redoutée, vise à « assouplir les conditions de remboursement » et soulager la trésorerie globale.
Sur le plan diplomatique, le journaliste s’interroge sur la stratégie de diversification des partenariats, illustrée par le récent voyage « expéditif » du Premier ministre aux Émirats arabes unis. Si des mémorandums ont été signés, Mamadou Ndiaye invite à la prudence face à la rivalité régionale entre Abou Dhabi et Riyad. « Entre Abou Dhabi et Riyad, la concurrence est rude et âpre », rappelle-t-il, craignant que ce rapprochement ne froisse l’Arabie Saoudite, un allié traditionnel de poids. Il conclut en appelant au réalisme économique et diplomatique pour tirer profit des atouts du pays sans compromettre ses équilibres géostratégiques.

Rien ne fragilise le Sénégal que les ignorants,le FMI,laBM, la France tous savaient ce que maquis tramait et aucun n’a pipé mot et ce sont les sénégalais avec bassirou en tête qui ne voulaient que Sonko dévoile la vérité si les ministres contredisent Sonko un a sa sœur mouillée et l’autre est complice du carnage de maquis voilà la vérité
Ne jamais accepter le dictat des institutions financières mondiales VIVE LA RUPTURE