Un Livre blanc remis jeudi au président Bassirou Diomaye Faye affirme que le massacre des tirailleurs africains à Thiaroye en 1944 fut une opération préméditée et camouflée par l’armée coloniale française. Ces anciens combattants, revenus d’Europe après avoir servi la France pendant la Seconde Guerre mondiale, réclamaient le paiement de leurs soldes lorsqu’ils furent abattus par les troupes coloniales près de Dakar.
Alors que le bilan officiel évoque 35 morts, le comité de chercheurs estime que 300 à 400 tirailleurs auraient en réalité péri. Les autorités coloniales auraient ensuite modifié les registres et falsifié les chiffres pour masquer l’ampleur du drame.
Selon le rapport, rapporte seneweb, cette répression visait à rappeler que « l’ordre colonial ne pouvait être ébranlé » malgré les espoirs d’émancipation suscités par la guerre.
Le président Faye a salué ce Livre blanc comme « une étape décisive dans la réhabilitation de la vérité historique ». Des fouilles archéologiques menées à Thiaroye depuis mai ont déjà permis de retrouver des squelettes portant des traces de balles, confirmant les soupçons de dissimulation.
Créé au XIXᵉ siècle, le corps des Tirailleurs sénégalais regroupait des soldats venus de plusieurs colonies d’Afrique de l’Ouest. Leur loyauté à la France s’est souvent heurtée à l’injustice et à l’oubli, dont le drame de Thiaroye demeure le symbole le plus poignant.
On s’en fout. Ces gens là ne se battaient par pour le Sénégal ou l’Afrique. Ce sont d’ailleurs des tirailleurs qui ont arrêté nos résistants et guides religieux comme Omar Foutiyou, Cheikh Ahmadou Bamba. Tout le monde sait ce qui s’est passé depuis très longtemps à part le duo d’abrutis sonko diomaye.
L’urgence est de se préoccuper de la situation d’extrême pauvreté des sénégalais. Plus 1000 jeunes sénégalais (des vrais) sont morts en mer en tentant de fuir la situation dramatique du pays. C’est 100 fois les victimes de Thiaroye 44 et le régime d’incompétents tente d’étouffer ces morts en ressassant les événements dépassés et déjà traités par les historiens.