Tel-Aviv sous tension : Après une attaque israélienne, la ville se vide par peur de représailles
La ville de Tel-Aviv, en Israël, habituellement vibrante, se présente sous un aspect inhabituel ces derniers jours. Les plages sont vides et les rues désertes à la suite d’une attaque significative menée par Israël sur le territoire iranien. Cette opération militaire, survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, a poussé les autorités israéliennes à déclarer l’état d’urgence dès le 13 juin.
Cette mesure a entraîné des scènes inédites dans cette ville de 475 000 habitants, telle que rapportée par le site Sud Quotidien. Malgré un assouplissement des restrictions imposées en milieu de journée, avec l’annonce que les habitants n’étaient plus dans l’obligation de rester à proximité d’abris, la crainte reste palpable. Tôt ce vendredi matin, les images diffusées montraient une ville sur le qui-vive : un aéroport international presque à l’abandon et des espaces publics dépeuplés malgré une météo clémente affichant 28°C.
Très peu d’habitants ont osé braver les avertissements pour s’aventurer à l’extérieur, l’armée israélienne redoutant des représailles iraniennes imminentes. Dans ce contexte tendu, le gouvernement a pris la décision de fermer l’espace aérien ce vendredi, évitant ainsi d’aggraver les risques encourus. Cette décision explique le calme étrange observé à l’aéroport international David Ben Gourion de Tel-Aviv.
En conséquence, la Pride prévue dans l’après-midi a été annulée, comme indiqué par la mairie de Tel-Aviv. Cet événement, symboliquement important pour la communauté LGBT+ israélienne, devait marquer la première marche des fiertés depuis l’attaque du Hamas en octobre 2023. Des drapeaux arc-en-ciel avaient été installés en prévision de cette journée festive qui devait attirer des célébrités, dont Caitlyn Jenner, invitée d’honneur de l’édition 2025.
Ces actions militaires et les répercussions directes sur la vie des habitants de Tel-Aviv marquent un nouveau chapitre dans le conflit persistant avec l’Iran. Pour plus d’informations, consultez nos confrères de Sud Quotidien.
