Les États-Unis ont annoncé ce lundi la suspension partielle, pour une durée de 180 jours, de l’application des sanctions visant la Syrie dans le cadre du « Caesar Act ». Cette décision a été communiquée par le département du Trésor américain.
Selon les informations de l’agence Anadolu, cette mesure remplace une dérogation précédente accordée le 23 mai. Un communiqué de l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) indique que cette suspension reflète « l’engagement continu de Washington en faveur d’un allègement des sanctions visant la Syrie ». Cette évolution s’inscrit dans un contexte de rapprochement diplomatique, illustré par une visite historique du président syrien Ahmed al-Charaa à Washington. Lors de ce déplacement, il avait insisté sur l’importance de saisir l’opportunité rare qui s’offre à la Syrie.
D’après nos sources, cette visite était intervenue peu après la levée des sanctions personnelles qui le visaient, sur proposition des États-Unis. La suspension annoncée ce lundi met temporairement fin à l’imposition des sanctions du Caesar Act, mais comporte des exceptions. Les transactions impliquant les gouvernements russe et iranien, ou les transferts de biens et technologies d’origine russe ou iranienne, ne sont pas concernées par cet allègement.
Promulguée en 2019, la loi américaine sur la protection des civils syriens (Caesar Act) constituait un des principaux outils de pression de Washington contre l’ancien régime de Bachar al-Assad, renversé en décembre dernier. Ces sanctions avaient pour conséquence de bloquer les investissements internationaux ainsi que les transactions économiques avec le gouvernement syrien et ses entités affiliées.
