Le président syrien Ahmad al-Charaa a déclaré lundi, lors du Sommet annuel Concordia 2025 à New York, que la chute du régime de Bachar al-Assad représente « une nouvelle phase historique pour la région ». Il a également souligné que les intérêts de la Syrie convergent désormais avec ceux de l’Occident et des États-Unis. Intervenant lors d’une session intitulée « East Stage : Democracy, Security & Geopolitical Risk », aux côtés de l’ancien directeur de la CIA, David Petraeus, al-Charaa a mis en garde contre les tentatives d’exacerbation des tensions confessionnelles en Syrie et contre l’utilisation du territoire syrien pour des règlements de compte. Il a insisté sur la nécessité de trouver rapidement des solutions pacifiques, notamment dans le cadre de l’accord conclu avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) le 10 mars.
Selon le président syrien, le monopole de l’État sur les armes est essentiel pour préserver la Syrie des conflits et des troubles. Il a indiqué que la Syrie a proposé aux FDS de s’intégrer à l’armée, tout en garantissant les droits des Kurdes, mais que des réticences persistent du côté des FDS quant à l’application de cet accord.
La présence du président syrien Ahmed al-Charaa à l’Assemblée générale de l’ONU, qui se tient également à New York, marque un tournant pour son pays. Ce sommet réunit des dirigeants mondiaux pour discuter des défis d’un monde divisé, avec des participants tels que le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. La participation d’al-Charaa à ces deux événements souligne l’importance de la situation syrienne dans le contexte géopolitique actuel. Selon Anadolu, le président syrien a affirmé que « le monopole de l’État sur les armes est ce qui protège la Syrie des conflits et des troubles. »
