Serigne Saliou Guèye, critique impitoyable ou outil politique au Sénégal?

Dans les années 2000, Ndiogou Wack Seck se servait de son journal comme un outil d’attaque sous l’égide du Pds, à l’époque dirigé par Macky Sall. Le ton était souvent dur et ciblait des figures politiques comme Idrissa Seck. Un tableau peu reluisant de la presse utilisée comme arme politique, reflet sombre des médias à cette période.

Récemment, un changement similaire se dessine avec Serigne Saliou Guèye, voix du parti Pastef et de Sonko. Accusé de calomnier ceux qui divergent, il transforme son journal en tribune politique plutôt qu’en source d’information neutre. Un phénomène qui soulève des questions sur l’intégrité journalistique.

La continuation de ces pratiques est palpable même après 2012, quand Macky Sall entre en scène, Guèye reste influent grâce à sa position à la Rts, préférant le silence sous le nouveau régime. Cependant, la récente ascension de Bassirou Diomaye Faye ravive son engagement politique plutôt que de le modérer, mettant en lumière une constante : l’utilité des médias comme leviers de pouvoir.

Son comportement après la mort d’Ousmane Tanor Dieng dépeint une indifférence choquante envers les moeurs sénégalaises habituelles de deuil, adoptant une posture agressive envers le défunt. Cela illustre une fois de plus la cruauté et le peu de retenue de Guèye quand il s’agit de points de vue opposés.

Son rôle dépasse celui du simple journaliste pour devenir celui d’un acteur majeur de la scène politique, manipulé par ses soutiens. Un destin qui, d’après la logique du payeur, semble voué à une fin inéluctable, laissant entrevoir la précarité de tels arrangements et leur impact limité dans le temps.

1 COMMENTAIRE
  • Dhh

    Et c’est pourtant c’est pas dur de comprendre Serigne saliou Gueye, c’est juste un journaliste qui est contre l’injustice. Il n’a jamais changé depuis le régime de Abdoulaye wade où il soutenait Macky. Je ne serai pas surpris s’il soutient l’opposition à l’avenir si elle se retrouve persécutée.
    Posez vous les bonnes questions

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