La population sénégalaise, lors des réunions traditionnelles sous l’arbre à palabres, expose ses attentes vis-à-vis du nouveau Président, espérant des emplois et une baisse des prix des denrées. Toutefois, cette dépendance vis-à-vis d’une seule figure politique est critiquée. En effet, Diomaye, le Président, n’a jamais garanti de miracles économiques sans une volonté de changement des citoyens eux-mêmes.
Le rêve d’un Président sauveur est confronté à la réalité : ce n’est pas au chef de l’État de fournir directement du travail à chacun. Son rôle est plutôt de créer un environnement propice au développement et à la création d’emplois par le secteur privé. Attendre du Président qu’il résolve tous les problèmes de l’individu, c’est ignorer l’importance de l’auto-détermination et du travail personnel dans la réussite.
Le Sénégal a besoin d’un Président qui lutte contre la corruption avec fermeté et rétablit l’ordre. Une justice sociale équitable et une compétition saine sont indispensables pour que chacun progresse à la hauteur de ses mérites. Il est essentiel de comprendre que le bien-être ne provient pas de demandes incessantes à l’État, mais plutôt d’un engagement civique et d’un combat quotidien vers le progrès.