Trente jeunes diplômés en agriculture ont été déployés mardi 16 septembre dans les parcelles maraîchères des départements de Sédhiou et de Goudomp. Leur mission, qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et le Projet d’appui à la productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PAPSEN), est d’améliorer les pratiques culturales des femmes et d’augmenter les rendements.
Ce stage rémunéré de quatre mois vise à renforcer la résilience agricole. « Nous avons mis en place une stratégie de souveraineté alimentaire. Il y a la création de richesses pour les jeunes et pour les femmes et la résilience alimentaire », a expliqué Serigne Cissé, conseiller technique au ministère de l’Agriculture et chef du bureau de la formation professionnelle agricole. Il a ajouté que le bureau de la formation professionnelle collabore avec le PAPSEN pour envoyer des jeunes diplômés sur le terrain et accompagner techniquement les femmes des périmètres maraîchers. « Ils sont trente jeunes formés qui feront ce travail pour une durée de quatre mois sous forme de stage rémunéré », a-t-il précisé. Selon Sud Quotidien, cette initiative s’inscrit dans la stratégie de souveraineté alimentaire du ministère.
Le coordonnateur du projet PAPSEN à Sédhiou, Aimé Assukatèn Djiba, a souligné l’importance de cet appui technique. « Nous avons effectivement constaté des difficultés avec des femmes dans leurs périmètres maraîchers. Car leurs connaissances ou pratiques sont empiriques », a-t-il observé. L’objectif est donc de booster les productions grâce à l’encadrement de ces jeunes diplômés. Alassane Faye, s’exprimant au nom de ses pairs, a confirmé l’engagement des jeunes diplômés à relever le défi et à contribuer à la résilience agricole au Sénégal. Serigne Cissé a également indiqué que cette dynamique d’insertion des jeunes se poursuivra sous diverses formes, notamment au niveau des projets et programmes du ministère et avec d’autres opportunités. Des missions de suivi sont prévues pour évaluer l’impact de ce programme.
Un projet similaire de résilience agricole a été lancé à Bignona pour 2 803 ménages.
