Une nouvelle thèse vient d’être soutenue avec brio à l’UCAD sur le mil, une culture céréalière clé pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel.
Il s’agit de la thèse de Madame Mame Sokhatil NDOYE dont les travaux de recherche ont abordé la question de l’amélioration du mil face aux sols pauvres notamment en phosphore, un des principaux facteurs limitants de la croissance des cultures dans les zones arides et semi-arides de l’Afrique de l’Ouest.
Dr NDOYE s’est intéressée particulièrement aux traits racinaires, qui sont des cibles potentielles pour l’amélioration de la productivité des cultures et leur résistance au stress environnemental.
Ainsi, en faisant appel à plusieurs disciplines dont la modélisation, les bio-statistiques, la physiologie, la pédologie et l’amélioration des plantes, Dr NDOYE a montré qu’un idéotype de mil Souna, avec un angle racinaire superficiel, une longueur et une densité de poils absorbant plus élevées et une densité de racine latérale longue plus forte, permettait d’améliorer l’acquisition du phosphore, et par conséquent la production de biomasse dans un environnement typique du Sahel.
Le jury de thèse, composé de chercheurs et enseignants-chercheurs de l’ISRA, de l’IRD, de l’Université Iba Der Thiam de Thiès et de l’UCAD, a souligné le caractère très original et prometteur de ces résultats et a magnifié la collaboration multi-institutionnelle (ISRA, IRD, Université de Pennsylvanie, et UCAD) qui a permis d’obtenir ces résultats.
Ses deux Directeurs de thèse, le Pr Abdala Gamby DIEDHIOU de l’UCAD et le Dr Laurent LAPLAZE de l’IRD sont également revenus sur les perspectives d’exploitation de ces résultats pour l’amélioration du mil dans un contexte de changement climatique.
Ils en ont profité pour remercier l’ensemble des collaborateurs et les bailleurs dont l’USAID à travers le programme Feed The Future, l’Ambassade de France et le CEA-AGRISAN.
Intéressant et prometteur
Ce travail est venu à point nommé pour offrire une diversité et une possibilité de produire et produire beaucoup dans un monde sahélien actuellement en plaine mutation, là où il y’a grand besoin de renforcer la sécurité alimentaire afin de garantir une développement harmonieux et équilibré entre le peuple.
Je lui adresse mes meilleures et sincères félicitations.
Incroyable !
On crit fort partout que nous sommes un pays souverain et indépendant mais les stigmates et signes d’allégeance à la France sont bien visibles et pérenne.
Bravos à Doc Sokhatil Ndoye et bonne continuation.