L’association sénégalaise des professionnels de l’équipement médical (ASPEM), la fédération sénégalaise de randonnée pédestre et leurs partenaires ont marché ce week end sous le thème: « le biomédicale en marche, un pas contre le cancer ». Côte à côte , banderoles et pancartes en main, les marcheurs ont sillonné sept (7) kilomètres dans les artères de la capitale pour sensibiliser contre le cancer.
Mme Fatou Bara Ndione, représentant le ministre de la santé est par ailleurs, la directrice des infrastructures, des équipements et de la maintenance (Diem), a exprimé toute sa fierté à l’Aspem à leur engagement pour la bonne santé publique, Aspem est un partenaire très important pour le ministere.
« La 2e édition de cette randonnée inscrite dans le calendrier de la fédération, est un symbole fort de cohésion, d’engagement et de fierté professionnelle » selon Arona Keita, président de l’Aspem. Il poursuit : « nous voulons rappeler à tous (autorités, partenaires et citoyens ) que le biomédical n’est pas un métier de l’ombre, mais un pilier vital de la santé publique. Nous appelons à plus de soutien, de collaboration et de valorisation du secteur biomédical. Car en renforçant le biomédical, on renforce la santé de toute la nation ».
Mme Fatou Ndiaye Sarr explique « le biomédical est le cœur technique de la santé publique. Chaque appareil médical, qu’il s’agisse d’un respirateur, d’un moniteur ou d’un autoclave passe entre les mains des techniciens et ingénieurs biomédicaux ».
Et de préciser qu’Aspem assure la maintenance, la sécurité et la fiabilité de ces équipements, pour que les médecins puissent soigner en toute confiance. Sans biomédical, les soins seraient interrompus, les opérations compromises, et la sécurité des patients menacée. C’est pourquoi nous disons : “Pas de soins sûrs sans biomédical solide.”
Quant ‘à M Fadel Mbaye, il regrette : « nous faisons face à plusieurs défis majeurs : d’abord, les retards de paiement dans les marchés publics ou projets de maintenance, qui fragilisent les entreprises locales et freinent la réactivité du service. Ensuite, le manque de reconnaissance institutionnelle du métier biomédical, alors qu’il joue un rôle stratégique pour la santé publique. » Enfin, l’accès limité à la formation continue et à des outils modernes. Il conclut pour rassurer « Pourtant, malgré ces obstacles, nous restons engagés, car notre mission, c’est de garantir le fonctionnement sûr et durable des hôpitaux.«
M Diallo, le 3e vice président de la fédération se dit très ravi de la collaboration avec l’Aspem et invite les populations à se dépister mais aussi à soutenir les malades du cancer.









