Rufisque : Le budget de la commune adopté à l’unanimité…

La ville de Rufisque vote son budget 2020 ce mardi 24 décembre 2019 dans la mythique salle de délibération communément appelée salle des fêtes. Il s’agira pour le Maire Daouda Niang de soumettre au conseil de la ville la délibération portant vote du budget qui s’équilibre en recettes et dépenses à un peu plus de 7 milliards de francs CFA.

Faudrait-il signaler au passage que c’est une prévision financière à recouvrer à partir des impôts et taxes dus aux collectivités territoriales conformément à la nouvelle loi sur la fiscalité locale qui est loin de satisfaire de grandes villes comme Rufisque dont l’essentiel du budget est tiré de la patente de la Sococim, de la SNELEC…. redistribuée par un nouveau mécanisme défini par la CEL/VA (contribution économique locale /valeur ajoutée) et la CEL/VL (contribution économique locale /valeur locative).

Il n’est donc pas évident pour la ville de Rufisque comme tant d’autres villes impactées négativement, d’atteindre un taux de recouvrement qui prendrait en charge les priorités qui sont pour Rufisque, l’assainissement, la voirie, l’éclairage public, la santé, l’éducation et la formation, la question de la jeunesse, l’entreprenariat féminin, le sport etc… autant de questions retenues lors des débats d’orientation il y’a un mois.

Aussi, en prélude au budget 2020, le Maire Daouda Niang a convié les acteurs de la société civile à une large concertation sur desdites orientations budgétaires. Un exercice de haute portée citoyenne sur la gouvernance locale qui a permis au président du comité de développement de Rufisque, au représentant du collectif des conseils de quartier, au représentant des imams et délégués de quartier, au conseil de la jeunesse, du collectif citoyen des femmes et au représentant de la plateforme des acteurs non étatiques, de saluer la pertinence de l’approche et d’interpeller les autorités étatiques.

Ces dernières doivent injecter des milliards pour apporter des solutions durables sur les questions de l’assainissement et de la mobilité qui nécessitent de gros moyens. Ainsi les acteurs de la société civile martèlent leur engagement aux côtés des autorités locales pour relever les defis de l’investissement et d’inviter l’état à plus de considération pour notre chère ville.

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