Revue Presse : Retraites des enseignants réglées, mais affaire des 52 familles fait exploser la Une

Revue Presse : Retraites des enseignants réglées, mais affaire des 52 familles fait exploser la Une

La signature du décret sur les pensions de retraite des enseignants du supérieur, une doléance du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), et la situation des 52 familles de la Cité Fayçal priées par la Société de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’Etat de quitter les lieux sont, entre autres sujets au menu des quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Le Soleil annonce que ‘’le gouvernement du Sénégal a satisfait la principale revendication du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES).

En effet, ‘’le décret portant révision des pensions de retraite dans l’enseignement supérieur intégrant aussi la réversion aux ayants cause des enseignants-chercheurs décédés a été signé le 7 mars courant, informe le syndicat dans un communiqué publié, hier, dimanche’’, rapporte la publication.

Le journal se fait l’écho de la réaction du Secrétaire général du SAES, David Célestin Faye, qui déclare : ‘’Chers camarades. C’est avec plaisir que je vous annonce que le décret pour la réversion des pensions de retraite a été signé le 7 mars 2025. Je viens de finir la vérification de conformité du contenu avec le ministère de l’Enseignement supérieur (…) Félicitation à toutes et à toutes pour votre engagement’’.

Toutefois, le syndicat demande aux militants de ‘’rester mobilisés et attentifs pour la résolution des autres points du protocole d’accord du 6 janvier 2023, notamment l’achèvement des chantiers en cours dans les universités publiques, le recrutement conséquent d’enseignants-chercheurs et chercheurs pour atteindre un taux de 70% de permanents; la gouvernance et le financement de la recherche; la révision de la dernière version du guide d’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs du Cames, entre autres’’.

Sud Quotidien parle de ‘’vent de décrispation dans la crise des universités’’. ‘’L’Etat lâche du lest’’, selon le journal, qui écrit : ‘’Un vent de décrispation semble souffler dans le bras de fer qui oppose depuis lors les enseignants du Supérieur et les pouvoirs publics. Le SAES annonce la signature par l’Etat, le 7 mars 2025, du décret pour la réversion des pensions de retraite des ayants cause, point d’orgue de sa plateforme revendicative’’.

Selon Vox Populi, ‘’le SAES jubile en attendant la résolution des autres revendications’’. ‘’Après l’expiration du préavis de grève du 13 janvier 2025, et après la lutte entamée par le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES), ainsi que la rencontre tripartite Syndicats, Gouvernement-Patronat, le décret sur la pension des enseignants-chercheurs a été finalement signé le 7 mars 2025. Ce qui a fortement ravi les syndicalistes de l’enseignement supérieur’’, écrit Vox Pop.

‘’La lutte a fini par payer’’, estime Le Quotidien. ‘’Le décret sur la pension des enseignants-chercheurs a été réintroduit et signé ce 7 mars. Dans une note, le Secrétaire général du SAES, David Célestin Faye, s’est réjoui de cette nouvelle et a demandé aux militants de rester mobilisés et attentifs pour la résolution des autres points du protocole d’accord du 6 janvier 2023’’, rapporte le journal du Groupe Avenir Communication.

Selon WalfQuotidien, ‘’la principale revendication du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur a été satisfaite’’. Le journal rappelle qu’’’’entre le mois de janvier et celui de février, le syndicat a observé trois mouvements d’humeur ponctués par des grèves générales paralysant toutes les universités publiques du Sénégal’’.

L’As signale que les occupants de la cité Fayçal, située au Croisement Cambérène (Dakar), qui ont reçu l’ordre de quitter les lieux sont ‘’en ordre de bataille’’.

Selon le journal, ‘’la très paisible cité Fayçal est devenue bruyante depuis que la Société de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’Etat (Sogepa) dirigée par l’ancien patron du syndicat des impôts et domaines Elimane Pouye a envoyé des sommations de déguerpissement à 52 familles parmi lesquelles d’anciens hauts fonctionnaires et d’anciens ministres de libérer les lieux, malgré le fait que les occupants disposent de baux emphytéotiques en bonne et due forme’’.

‘’En réaction, souligne L’As, le collectif mis en place par ces hauts fonctionnaires ayant servi l’Etat avant de faire valoir leurs droits à une retraite paisible a répondu à la SOGEPA avec ampliation au président de la République pour s’opposer à cette mesure +inique+ qui fragilise l’Etat de droit’’.

Le journal rappelle que ‘’pour ceux qui ne connaissent pas la cité Fayçal, il faut savoir que c’est un projet immobilier d’El Hadji Djily Mbaye qui l’a réalisé dans les années 1980 en prélude au sommet de l’Organisation de la conférence islamique’’.

‘’L’Etat prévoyait d’y loger ses hôtes lors du sommet de l’Oci tenu finalement au Sénégal en 1991. Mais l’aéroport étant éloigné de cette cité, le Roi Fahd, à l’époque pour des raisons de sécurité, a fait construire l’hôtel King Fahd pour y loger ses hôtes de marque. L’Etat du Sénégal a, par la suite, racheté la cité Fayçal de El Hadji Djily Mbaye pour y loger ses hauts fonctionnaires. Ce qui n’est pas un phénomène nouveau. Les présidents successifs dont Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade ont autorisé les ventes à d’éminentes personnalités dont on ne peut douter de leur probité morale (….). Seulement, la SOGEPA trouve cette mesure illégale’’, écrit L’As.

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