Les quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS), s’inquiètent d’une propagation du Mpox au Sénégal après la découverte d’un deuxième cas, un patient qui a été en contact avec 20 personnes.
‘’Un deuxième cas confirmé de Mpox à Dakar’’, met en exergue Vox Populi, soulignant qu’après ‘’l’étranger guéri, il s’agit cette fois d’un Sénégalais résidant au Sénégal’’.
Un deuxième cas positif de la maladie Mpox, anciennement appelée variole du singe, a été enregistré au Sénégal, a informé, mardi, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. L’enquête épidémiologique a permis d’identifier ‘’20 personnes ayant été en contact avec le patient”.
‘’Le lundi 22 septembre 2025, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a été informé de la contamination d’un deuxième cas positif de Mpox, anciennement appelé variole du singe’’, annonce le ministère dans un communiqué.
‘’Aucun lien n’a été établi entre lui et le premier cas’’, diagnostiqué au Sénégal le 22 août 2025 avant d’être déclaré guéri le 1er septembre, a précisé la même source.
Ce deuxième cas positif est un Sénégalais ‘’résidant au Sénégal qui a présenté les signes évocateurs de la maladie depuis le 11 septembre 2025’’, ajoute le ministère, soulignant qu’il ‘’a été reçu en consultation au service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann le 21 septembre 2025 où il a été hospitalisé. Le prélèvement réalisé a été confirmé positif par le laboratoire le 22 septembre 2025’’, renseigne le ministère de la Santé et d l’Hygiène publique.
Un premier cas de la maladie de Mpox a été détecté au mois d’août à Dakar après qu’un ressortissant étranger, présentant les signes évocateurs de la pathologie, est entré au Sénégal le 19 août dernier.
”La menace Mpox’’, selon Sud Quotidien. ‘’Après le premier diagnostiqué au Sénégal, le 22 août 2025, le Mpox semble imprimer insidieusement sa menace sur la santé publique, quoiqu’il soit contenu par le dispositif mis en place’’, écrit le journal.
La publication rappelle qu’en juillet 2022, l’OMS avait déclaré que ‘’l’épidémie de Mpox est une urgence de santé publique de portée internationale suite à sa propagation +extraordinaire+ dans plus de 75 pays non endémiques’’.
‘’La crainte d’une bombe sanitaire’’, dit L’Observateur, qui écrit : ‘’le profil du malade, un Sénégalais de 34 ans qui n’est jamais sorti du pays, et le spectre d’une circulation communautaire’’.
‘’Ce qui inquiète les autorités sanitaires, c’est que malgré l’identification et l’isolement des contacts, aucun lien n’a pu être établi avec le patient’’, note L’Obs.
Dans le journal, Dr Papa Samba Dièye, Directeur du Centre des opérations d’urgences sanitaires (COUS) déclare : ‘’Si aucune source externe précise n’est identifiée, il faudra envisager que le virus circule déjà dans la communauté’’.
Avec un malade et 20 cas contacts, Le Quotidien soutient que ‘’le Mpox prend ses aises à Dakar’’.
Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique invite les populations ‘’à la sérénité, à suivre les recommandations des agents de santé, et éventuellement à se rapprocher de la structure la plus proche en cas d’apparition de signes évocateurs’’. Les recommandations sont entre autres de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou une solution hydroalcoolique, d’éviter les contacts étroits avec des personnes présentant des symptômes et de se rendre immédiatement dans une structure de santé en cas de signes suspects.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Mpox est un virus initialement présent chez l’animal, notamment chez des rongeurs en Afrique. Il circule désormais chez l’être humain. La maladie causée par ce virus porte le même nom, Mpox. Elle se présente comme une forme atténuée de la variole humaine, avec des symptômes moins graves et une létalité plus faible.
Le Soleil met en exergue les performances du Port autonome de Dakar, désigné ‘’premier port à conteneurs d’Afrique subsaharienne en 2024’’ par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence.
L’institution financière basée à Washington et S&P Global Market Intelligence ont publié l’Indice de performance des ports à conteneurs (CPPI), lundi 22 septembre.
‘’[Le port de] Dakar a enregistré l’un des gains d’efficacité les plus importants en Afrique subsaharienne. Son indice CPPI est passé de -82 en 2023 à 23 en 2024, tandis que le nombre d’escales portuaires a également augmenté. Grâce à cette amélioration, Dakar est le port le mieux classé d’Afrique subsaharienne en 2024’’, indiquent les deux organisations à l’origine du classement.