Revers judiciaire pour l’État: le CDEPS célèbre la suspension de l’arrêté contre Public SN TV

Revers judiciaire pour l’État: le CDEPS célèbre la suspension de l’arrêté contre Public SN TV

La Cour suprême du Sénégal a suspendu l’arrêté du ministre de la Communication ordonnant la cessation des activités des médias de la journaliste Aïssatou Dio Fall. Une décision judiciaire que le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) qualifie de victoire décisive pour la liberté de la presse et l’État de droit.

Dans une ordonnance rendue le 12 juin 2025 et notifiée le lundi 16 juin, la haute juridiction a suspendu l’arrêté ministériel n°0011059/MCTN du 22 avril 2025, qui interdisait la diffusion et la parution de Public SN TV, du quotidien Le Public et du site public.sn.

Dans un communiqué publié ce mardi 17 juin, le CDEPS salue cette décision « de grande portée pour la liberté de la presse, la liberté d’expression et le renforcement de l’État de droit au Sénégal ». L’organisation professionnelle appelle le gouvernement à cesser les mesures de rétorsion économiques contre les entreprises de presse, accusant le nouveau régime d’avoir plongé le secteur dans une « crise économique et sociale sans précédent ».

Le CDEPS dénonce en effet une série de décisions étatiques : suppression de l’effacement fiscal, gel des subventions, suspension unilatérale de contrats publicitaires publics, hausse des frais de diffusion sur la TNT, sans compter « l’élaboration d’une liste illégale de médias reconnus par le gouvernement ». Ces mesures viseraient, selon le CDEPS, à « étouffer fiscalement et économiquement la presse privée sénégalaise ».

Face à cette situation, l’organisation lance un appel pressant au président de la République, à son gouvernement, mais aussi à la société civile, aux partis politiques et aux confessions religieuses pour préserver la liberté de la presse, condition essentielle, selon ses termes, « à toute démocratie et à tout développement économique et social ».

5 COMMENTAIRES
  • Bara Diop

    Senegal amoul presse prive. Rien que des mercenaires sans deontologies ni principes. Une presse privevestbune presse qui raconde des fait rt pas passer de la musique quand les forces de « l’ordre » tirait a bout portant sur les jeunes. LE GOUVERNEMENT DOIT ABOLIR L’AIDE A LA PRESSE SI IL Y A PAS D’AIDE AUX CHAUFFEURS, COMMERCANTS, MACONS, AGRICULTEURS QUI SONT PLUS UTILE POUR LE SENEGAL.

    • Alamane

      Vous ne pourrez jamais déstabiliser ce pays devant Sonko.Fichez nous la paix.

  • Amadou

    Légui si vous êtes en combat contre l’Etat pourquoi l’Etat devrait donner une aide à la presse pour la combattre ??

  • Bayebirane

    aye doumou khatie des buveur de sang

  • ndkhalile

    Yén dem lén ngen foye

Publiez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *