Répression politique : le FRAPP dénonce l’usage abusif de l’article 254 et appelle à sa réforme…

À travers un communiqué, le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) s’en prend vigoureusement à l’article 254 du Code pénal, qu’il qualifie de « vestige colonial » utilisé pour museler les voix critiques.
L’organisation exige son retrait immédiat, dénonçant un usage répressif orchestré par le procureur pour bâillonner opposants, journalistes et activistes.
« Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) dénonce l’usage récurrent de l’article 254 du Code pénal par les moyens énoncés dans l’article 248 pour réprimer la liberté d’expression. Hérité du système colonial, ce texte criminalise l’« offense au chef de l’État » et continue de servir d’arme contre les citoyens », lit-on dans un communiqué.
« Alors que le dialogue national a mis l’accent sur l’article 80 relatif à la sûreté de l’État, c’est bien l’article 254 qui alimente, au quotidien, la répression politique. Il est activé par le procureur à chaque moment de tension pour poursuivre journalistes, acteurs politiques, activistes ou chroniqueurs. Ce recours systématique traduit une volonté de museler la critique légitime et d’intimider les voix dissidentes », dénonce le Frapp.
Le FRAPP appelle à la révision immédiate de cet article, afin qu’il ne soit plus un instrument de répression politique.
D’après le Frapp, ce changement est nécessaire pour sortir la parole politique du champ pénal et garantir un débat public libre, pluraliste et apaisé.
« Cette réforme permettrait de désamorcer les crispations judiciaires inutiles et de recentrer l’action judiciaire sur les véritables priorités nationales : la souveraineté, la justice sociale et la prospérité du pays », poursuit le communiqué.
Pour le Secrétariat Exécutif National (SEN) du FRAPP, « le procureur de la République ne doit plus être le bras armé aveugle du pouvoir exécutif. Il a le devoir de garantir les droits fondamentaux, de respecter le pluralisme, et de protéger la République – pas d’intimider le peuple ».
Le FRAPP appelle le comité ad hoc de mise en œuvre des recommandations des Assises de la Justice à inscrire à la révision de l’article 254 dans l’agenda législatif prioritaire.
Ce communique de Frapp est nul et non avenue.Une position irréfléchie parcque non adaptée à nos réalités negro africaines.Nous sommes dans un continent où l oralite a une grande place.La parole elle est sacrée en.Afriqie et nous avons des valeurs basiques de notre éducation qui prône le kersa le soutoura et le orma.Nous les avons toujours manifeste à l encontre de nos chefs traditionnels et de nos guides religieux.la parole elle est tellement puissante que l on se redoute de son imperfection pour faire du mal.Ce qu on traduit (le Satan ne dit pas la vérité mais peut nuire à la pensée .le citoyens qui le subit a mal mais il est impuisant parceque le conditionnel a ete utilise. Il en est de même des propos allusifs qui font mal.on le traduit chaque lutteur connaît sa chanson. Là aussi le citoyen vise à mal et n y peux rien vis à vis de notre code penal.
La protection sécuritaire comme morale de ceux qui incarnent nos institutions est une assurance de stabilité et de cohésion sociale..
Justement vous faites appel à l enracinement dans nos valeurs culturelles et ailleurs vous justifiez la civilisation occidentale.un petit français peut dire à son père tu es un menteur sans aucun effet.Ce qui est inimaginable chez nous.vous membres de frappe qui ose dire à son père tu es un.menteur?Répondez svp.
Par ailleurs pour occuper l espace politique,donner ses avis sur la conduite de la.politique économique sociale ,culturelle ,financiere etc ,a t on besoin d être insolent,de tenir des propos malveillants? A court d arguments parceque sans connaissances basiques ,loin d être un intellectuel on est obligé d être arrogant pour ne devenir qu un imbecile.
Que cet article soit renforce de même que l article 80.
Que faites-vous des assises nationales sur la justice ?
Un an de trop déjà et toujours rien.
La position du FRAPP est d’une pertinence indéniable. La justice sociale ne peut s’accommoder d’articles qui limitent ou entravent la liberté d’expression.