La ville de Goma, située en République démocratique du Congo, a été le théâtre d’une opération militaire aux conséquences tragiques. Mercredi dernier, cette intervention visait à empêcher une manifestation contre l’Organisation des Nations Unies (ONU). Le bilan humain de cette répression est lourd : quarante-huit civils ont perdu la vie.
Un document interne des Forces armées congolaises (FARDC) a été consulté par l’Agence France-Presse (AFP). Authentifié par des sources militaires et du renseignement, il révèle que l’opération militaire menée contre les manifestants a causé la mort de 48 personnes. En outre, 75 autres ont été blessées. Un policier figure également parmi les victimes.
Ces informations ont été dévoilées jeudi dernier par des sources locales. Elles confirment l’ampleur de la répression qui a été orchestrée par les forces de l’ordre afin d’empêcher la tenue d’une manifestation contre l’ONU à Goma.
Ce rapport de l’armée soulève de nombreuses questions quant à la gestion de cette crise par les autorités congolaises. Il met en lumière la répression violente exercée à l’encontre des manifestants, faisant d’innombrables victimes civiles.