Rencontre tripartite : Le FRAPP fustige l’impunité du patronat…
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Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) hausse le ton contre ce qu’il qualifie de « patronat voyou ».
Lors de la rencontre tripartite du 27 février réunissant le Gouvernement, les Syndicats et le Patronat, l’État employeur a été sommé de prendre ses responsabilités.
Si le gouvernement, bien qu’héritier du passif social du régime précédent, a fait face aux revendications et proposé un nouveau pacte social, un acteur clé a, selon le FRAPP, échappé à toute remise en cause : le « patronat ».
Ce dernier, tout en bénéficiant d’exonérations fiscales et d’aides publiques, continue de précariser et d’exploiter les travailleurs. Le FRAPP dénonce des « contrats d’intérim abusifs », une « transformation des employés en journaliers à vie », des « licenciements sans scrupules », et des « atteintes aux droits des femmes enceintes sous prétexte de flexibilité ». L’organisation affirme que le monde de l’entreprise privée s’est transformé en « zone de non-droit », où l’impunité est la règle.
Le FRAPP s’insurge également contre le discours patronal justifiant ces abus au nom de la rentabilité. L’argument selon lequel « l’économie nourrit le social » ne serait qu’une « supercherie idéologique », masquant une logique d’exploitation. Pour le mouvement, « c’est le social qui rend l’économie viable », en garantissant une main-d’œuvre en bonne santé, éduquée et protégée. Là où les droits sociaux ont été sacrifiés au profit de la rentabilité, la précarité s’est installée, et la stabilité économique elle-même s’est effondrée.
Le FRAPP réclame une « révision du Code du travail » pour interdire l’intérim abusif et les contrats précaires. Il exige également une « réforme en profondeur de la Caisse de Sécurité Sociale et de l’IPRES », afin d’assurer une protection effective des travailleurs. Enfin, il appelle à une « lutte sans concession contre l’évasion sociale », au même titre que l’évasion fiscale.
L’organisation s’adresse directement à l’État et aux centrales syndicales. Le gouvernement ayant amorcé une volonté de rupture, il doit désormais « briser l’impunité du patronat voyou ». Quant aux syndicats, ils doivent cesser de détourner le regard et prendre leurs responsabilités. « L’omerta sur les pratiques abusives des patrons voyous doit cesser immédiatement », conclut le FRAPP, déterminé à maintenir la pression.
Cette simulacre de rencontré peut être qualifiée de » AU THÉÂTRE CE SOIR # car programmée le matin elle a été décalée au soir avec comme principaux acteurs djinakh badio , Cheikh toth toth et Al amine le représentant dormeur du Sénégal à la BCEAO
Frappe n’est plus crédible. Il est encré dans la mouvance présidentielle ‘