Regroupement des  Khalifistes pour libérer le maire de Dakar. Gakou coordonne Mankoo. Points sur l’actu de ce mercredi sur Senego

Regroupement des  Khalifistes pour lalibération du maire de Dakar. Pour exiger la libération du maire de Dakar et de ses collaborateurs, trois mouvements de soutien à Khalifa Sall, considéré comme un détenu politique, unissent leurs forces, depuis hier mardi, à Grand Yoff. Il s’agit de « And doolel Khalifa » de Babacar Diop, « Fal Khalifa » de Aminata Diallo et « Khalifa président » du maire Idrissa Diallo. Ces camarades socialistes souteneurs,  qui ont mutualisé leurs forces pour s’attaquer au régime de Macky Sall,  apportent ainsi, au-delà de la bataille juridique, une réponse politique pour libérer le maire de Dakar et ses collaborateurs. Et tous dans une dynamique unitaire, ont condamné dans leur déclaration rendue publique « l’instrumentalisation de la justice, l’incarcération de l’Edile de Dakar et ses collaborateurs… »

Pendant ce temps, leur camarade d’infortune, Barthélemy Dias, avec les mêmes objectifs, se chamaillait  à Diourbel vers 19 heures,  avec les flics qui ont dispersé sa caravane à coups de lacrymogènes. Une caravane qui s’est poursuivie, au-delà de l’heure indiquée par le préfet de la capitale du Baol (16 à 18 heures).  Auparavant dans la matinée, le maire de Mermoz-sacré-Cœur s’est violemment attaqué à son camarade de parti à Ndindy, Cheikh Seck.

Malick Gakou hissé sur l’une des marches de Mankoo pour coordonner les actions de ses pairs. Un autre jalon franchi pour l’opposition sénégalaise qui vient de positionner  lundi dernier le Boss du Grand parti, coordonnateur national de la coalition Mankoo Taxawu Sénégaal mise récemment sur  les fonts baptismaux. Laquelle coalition de 10 ténors qui aborde les Législatives avec une liste commune. Après la coalition Mankoo wattu Senegal, revoilà Malick Gakou,  plébiscité par ses pairs et hissé sur l’une des marches de Mankoo. Un challenge également pour l’ancien ministre du Commerce pour se venger de Aliou Sall, maire de Guédiawaye et non moins patron de l’Apr de la localité qui l’avait battu à plate couture, lors du référendum de 2016.

Last but not least, « ces faux amis » ne cessent de s’accuser sur le landernau politique. Donc une zone à risque à surveiller pour ces Législatives voire pour la Présidentielle.

Nous reviendrons sur ces bribes d’infos au cours de la journée.