Reconnaissance du massacre de Thiaroye: Le ministre Jean-Noël Barrot révèle pourquoi Macron a écrit au Président Diomaye

Reconnaissance du massacre de Thiaroye: Le ministre Jean-Noël Barrot révèle pourquoi Macron a écrit au Président Diomaye

Jean-Noël Barrot a appelé à un travail de mémoire pour apaiser les douleurs provoquées par le massacre de Thiaroye. A Dakar pour représenter le président Emmanuel Macron, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères qui revisitait l’histoire a indiqué que rien ne peut justifier que des soldats de la France aient ainsi retourné leurs Canons contre leurs frères d’armes.

« Il n’y a pas d’apaisement sans la justice, il n’y a pas de justice sans la vérité. La vérité, l’histoire et la mémoire ne sont pas des postures, mais des processus portant une part de complexité devant lesquels nous ne devons pas reculer », a-t-il laissé entendre ce dimanche devant le Président Bassirou Diomaye Faye.

M. Barrot d’ajouter: « c’est pourquoi la transmission des archives a été décidée en 2014. C’est pourquoi la France a accueilli une mission d’études des archives que vous avez mandaté, qui contribue aux travaux du comité dirigé par le professeur Mamadou Diouf. C’est la raison pour laquelle le président de la république vous a écrit, Monsieur le président, pour vous dire que la France se doit de reconnaître que ce jour-là s’est déclenché un enchaînement de fait ayant abouti à un massacre. Et si la France reconnaît ce massacre, elle le fait aussi pour elle-même car elle n’accepte pas qu’une telle injustice puisse entacher son histoire ».
Le ministre participait aux commémorations du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye.

3 COMMENTAIRES
  • Le Vrai

    La vérité : depuis 2014, le Sénégal dispose de toutes les archives, si l’on se fie aux déclarations du Ministre. Quoique l’on puisse dire Senghor avait véhément dénoncé ce massacre. Son poème Tyaroye retrouve tout son sens aujourd’hui

    Le Vrai.

    • Zambla

      Ta gueule connard

  • Niul

    Lougne si ame rek, nagnou ko nangou té santéko SonkoMoyDiomaye.

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