RDC : L’ombre de la justice plane sur les élites politiques accusées de fraude électorale

La République Démocratique du Congo est confrontée à un scandale de fraude électorale impliquant des membres du gouvernement et d’autres dignitaires. Ces derniers, cités pour leur implication présumée dans des irrégularités durant les dernières élections du 20 décembre, sont susceptibles de comparaître devant la justice. Firmin Mvondo, procureur général près la Cour de cassation, a exprimé clairement son intention de poursuive en justice les responsables publics impliqués.

Les 82 individus identifiés, parmi lesquels figurent des ministres et des législateurs majoritairement liés au pouvoir en place, sont sur la sellette. Le procureur Mvondo a souligné que personne n’est intouchable et s’est engagé à appliquer avec rigueur la loi électorale en vigueur. Cette loi sanctionne tout acte de corruption, fraude ou toute autre entorse à l’intégrité des élections.

L’ancien ministre Steve Mbikayi, qui n’a pas été cité parmi les fraudeurs, applaudit l’initiative de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et plaide pour une réforme en profondeur. Mbikayi insiste sur l’importance de poursuites judiciaires et appelle les personnes impliquées à démissionner par dignité, ou à être destituées. Son plaidoyer suggère que la Céni actuelle, dirigée par Denis Kadima, représente un progrès pour la démocratie en RDC.

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