Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) en République démocratique du Congo (RDC) a vivement réagi suite à l’interpellation de son secrétaire permanent, Emmanuel Ramazani Shadary. Ce dernier a été arrêté ce mardi 16 décembre à son domicile de Kinshasa, une opération qualifiée d’enlèvement par sa formation politique.
Dans une déclaration officielle relayée par « Agence Afrique », le parti de l’ancien président Joseph Kabila condamne « avec la plus grande fermeté » cette intervention des forces de sécurité. Les cadres du mouvement dénoncent un « acte grave, arbitraire et inacceptable » qui constituerait, selon eux, un recul démocratique manifeste. Outre M. Shadary, Joseph Mwarabu et plusieurs collaborateurs ont également été interpellés lors de cette opération.
Le PPRD perçoit cette initiative comme une tentative délibérée de « museler l’opposition politique » et d’intimider ses dirigeants. Ce développement survient dans un contexte de crispation politique, alors que les activités du parti sont officiellement suspendues sur le territoire national depuis fin octobre 2025. Face à cette situation, la formation politique a alerté la communauté internationale et les missions diplomatiques, exigeant la libération de ses membres et refusant que l’impunité s’installe en mode de gouvernance.
