Procès Habré: Les irrégularités des Cae constatées par la Pladh

La Plateforme africaine pour la défense des droits de l’homme (Pladh) suit les activités des Chambres africaines extraordinaires (Cae) dans le cadre du procès Hissé Habré démarré ce 20 juillet. Elle a rendu public un communiqué ce week-end dans lequel elle a remarqué et dénoncé, entre autres, de nombreuses irrégularités.

1-Le Procureur des Chambres Africaines s’est fondé sur les Rapports de l’Etat Tchadien qui a condamné Hissein HABRE à mort, celui de la Belgique, de Human Right Watch et de la Croix Rouge pour asseoir son accusation

2- Le Procureur a mené une procédure à charge contre le Président HABRE. Ce qui est inadmissible

3-Les Juges d’Instruction n’ont fait aucun effort pour effectuer une enquête à charge et à décharge

4-Au Tchad, l’Etat a contrôlé toutes les activités des Juges et des éléments de la Dic engagés pour mener les enquêtes.

5-Depuis le début, le Procureur Mbacke FALL a tenté «d’acquitter »le Président Idriss DEBY dans cette affaire

6-Plus de 4 milliards de FFCA ont été financés par l’Etat qui a condamné le président HABRE à mort et par l’homme que tout le monde réclame devant la barre en l’occurrence Idriss DEBY

7-Les textes législatifs de l’Etat du Sénégal ont été modifiés pour juger une personnelle alors que la loi est impersonnelle.

8-Les principes de la non rétroactivité de la loi et de l’autorité de la juge jugée ont été foulés au pied.

9-Le Tchad a violé les accords judiciaires signés avec le Sénégal en refusant de mettre des suspects à la disposition des CAE.

10-Les Chambres Africaines veulent imputer la mort supposée de 40.000 personnes à une seule personne, ce qui est impossible.

11-Le Tchad s’est substitué aux Chambres Africaines en jugeant certains prévenus en violation des accords d’entre aide judiciaire entre Dakar et Ndjiaména.

Idriss Déby a demandé et obtenu des ennemis de l’Afrique deux choses qui sont fondamentales : son exclusion dans le procès et la condamnation du Président Hissein  Habré pour une peine de prison de près de 30 ans comme l’a révélé le procureur des Chambres Africaines Extraordinaires Mbacké FALL.

La PLADH  remarque avec amertume la domestication des Chambres Africaines par le président DEBY

La PLADH appelle aux Africains, notamment la jeune génération à un réveil de conscience pour éviter une nouvelle recolonisation.

La PLADH dit «Non » à une justice commandée, une justice aux ordres, une justice au service d’un groupe.

La PLADH dénonce la complicité de certaines Organisations de droits de l’homme qui soutiennent cette parodie de justice en se liguant avec les ennemis de l’Afrique et du peuple africain.

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