« Présidentielle 2017: Malick Gakou un acteur d’appoint », Par Elhadj Yvon Mbaye Journaliste-formateur

Nous ne pouvons pas affirmer ou jurer d’une inévitable chance de Eilhadj Malick Gakou, de remporter cette historique échéance qu’est l’élection présidentielle 2017. Mais, toujours est-il qu’il est logique de reconnaître en ce jeune prodige, un élément incontournable lors de ces joutes qui s’annoncent.

Moralement armé, jouissant d’une popularité grandissante, intellectuellement bien assis et politiquement averti, ce produit de la banlieue et plus exactement de Guédiawaye est loin d’accoucher de ses derniers actes. Car, si on en croît les échos et commentaires de ces tournées politiques dans les profondeurs du pays, jamais des résultats n’ont été si probants.

Depuis quelques petites années, une transformation générationnelle voit le jour dans le landerneau politique de notre terroir. Et, en voilà un qui n’y va pas avec le dos de la cuillère. Un homme politique. Un Docteur en Sciences Économiques de formation qui semble savoir quand, où et comment frapper ou agir. Son odyssée bien réfléchie et savamment cuisinée face à son ex-mentor Moustapha Niasse, est une preuve plausible, démonstrative, convaincante, de surcroît, inhérente à une judicieuse maîtrise de sa boussole politique. Présentement, il a réussi à soutirer toute la substance de son ancien parti, l’Alliance des Forces de Progrès (AFP). Et si une telle tendance prend ses marques, bientôt l’enterrement de la formation politique suscitée verra le jour.

Et M. Gakou vient donc de créer « le Grand Parti », sorti des flancs de l’AFP. C’est, selon les observateurs, à la suite d’un chapelet d’irritations, de frustrations, de manque de considération humaine émanant de son ex-patron politique, qu’il a été forcé par une Réalpolitique qui ne ment jamais, d’adopter cette nouvelle posture. Qui fait aujourd’hui du natif de Guédiawaye, un leader politique de haut niveau sur qui, il faudrait compter

Même si une prétention quelconque ou une ambition folle d’un gagneur lui permettent d’aller frapper à la porte du palais présidentiel, un statut de faiseur incontournable de roi lui déroule déjà un tapis rouge. Car, du monde électoral, selon les analystes, Gakou en a et en aura d’avantage. Laissons le temps venir.

Elhadj Yvon Mbaye
Journaliste-formateur
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