La situation au Port de Dakar serait préoccupante, comme en témoigne l’article du quotidien « Yoor Yoor Bi ». Les allégations de népotisme, d’abus de pouvoir et de mauvaise gestion financière soulèvent des questions sérieuses sur la gouvernance de cet important port maritime.
Selon les informations fournies par le média, la gestion du port par le Directeur général (DG) semble être caractérisée par des pratiques douteuses.
Le recrutement massif de plus de 1000 agents en moins de deux ans, la distribution généreuse de voitures 4×4, les primes colossales accordées à des proches du DG et les surfacturations dans la location des bâtiments sont autant d’indicateurs d’une gestion non transparente et potentiellement frauduleuse.
De plus, l’acquisition du nouveau bateau « Boubacar Joseph Ndiaye », décrite comme une vieille chaloupe repeinte et présentée comme neuve, soulève des préoccupations supplémentaires quant à la probité de la gestion du port.
Face à ces révélations, Alioune Tine a réagi mercredi sur X, en appelant à élargir l’assiette des sociétés à auditer. Il met l’accent sur la nécessité d’un examen approfondi et minutieux de la gestion du port et de l’Aéroport de Dakar.
Le Président du think tank AfrikaJom Center insiste sur la modernisation et la transparence dans la gestion de ces infrastructures clés, tout en soulignant l’importance d’utiliser les outils technologiques les plus appropriés pour garantir une gestion efficace et transparente.
In fine, un audit complet et impartial semble donc nécessaire pour faire la lumière sur ces allégations et pour assurer une gestion saine et transparente du Port de Dakar.