Post-colonialisme : Après le départ des troupes françaises, GASSI et MIR réclament justice et réparations

Le Front pour le retrait des bases militaires françaises (GASSI) et le Mouvement International pour les Réparations (MIR) ont annoncé une nouvelle orientation de leur combat. Après le départ, le 17 juillet dernier, des derniers soldats français stationnés au Sénégal, les deux organisations affirment que la lutte contre l’héritage colonial est loin d’être terminée.

« Cependant, bien que notre objectif principal soit atteint, la libération du Sénégal du colonialisme se poursuit. La France exerce encore aujourd’hui des pressions économiques sur ses anciennes colonies, tout en refusant de reconnaître les crimes du passé et de payer des réparations pour des siècles d’exploitation et de pillage », ont-elles souligné dans un communiqué conjoint exploité par Senego.

GASSI et MIR déclarent désormais faire de la quête des réparations leur priorité, considérant cet objectif comme un instrument essentiel pour bâtir « une Afrique nouvelle, libre du joug post-colonial ». Les réparations, précisent-elles, pourraient prendre plusieurs formes, allant des compensations financières à la restitution d’objets d’art et de patrimoine spoliés.

Cette annonce s’inscrit dans une dynamique continentale : en 2025, de nombreux pays africains se mobilisent pour réclamer justice historique et réparation des préjudices liés à la colonisation. Pour GASSI et MIR, l’union de leurs forces vise à donner un nouvel élan à ce combat symbolique et politique.

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