L’économiste El Hadji Ibrahima Sall a analysé le Plan National de Relance Économique (PNRE) 2025-2028 proposé par Ousmane Sonko. Dans un entretien accordé au journal L’Observateur, il a mis en avant les points forts et les faiblesses du plan.
Des ambitions saluées, mais des failles méthodologiques pointées
Sall reconnaît les ambitions du PNRE, mais souligne des failles méthodologiques. Il note l’absence de lien direct avec le Plan Sakho-Loum (1993-1995), qui se concentrait sur la stabilisation des finances publiques après la dévaluation du franc CFA.
Le PNRE, selon Sall, vise simultanément plusieurs objectifs : augmentation des ressources fiscales, réduction des dépenses publiques, réforme des subventions et relance sectorielle ciblée (agriculture, industrie, infrastructures, services sociaux). Cette multiplicité d’objectifs rend le plan trop ambitieux et complexe.
Un manque de planification temporelle
L’économiste pointe l’absence d’un découpage temporel clair, avec des phases successives planifiées. Ce manque de séquençage pourrait, selon lui, nuire à la coordination, provoquer des résistances sociales et compromettre l’efficacité du plan. Un autre spécialiste des finances publiques avait déjà souligné l’importance de la transparence dans la gestion des finances publiques, un aspect crucial pour la réussite de tout plan économique.
Il est important de noter que ces observations sont celles d’El Hadji Ibrahima Sall et ont été rapportées par L’Observateur.
Efforçons nous à l’objectivité et à un commun vouloir de vie commune par-dessus toute autre considération subjective et partisane. Les critiques généralement formulées sont toutes biaisées et erronées parce qu’exclusivement scientistes et ignorent de surcroit le « lien social », notion chère à F. Hayek. C’est un tout global qui ne peut faire l’objet de découpages séquentiels, une vue plus théorique que pratique. La force implicite et explicite du lien avec les institutions gouvernantes constitue le vecteur d’adaptation au changement par son caractère autostimulant et autorégulant de la société dans son ensemble. Il y a rupture avec le passé responsable des maux auxquels nous sommes confrontés présentement. Nous, personne morale et personne physique, gagnerions à collaborer de bonne foi et de bon gré pour parvenir à la parfaite concordance avec les objectifs définis, une question centrale, une relation interdépendante et endogène. L’approche de redressement est par essence pertinente, responsable, la meilleure imaginable possible, bien réfléchie, et bien élaborée. « L’esprit est une adaptation à l’environnement national et socio-économique dans lequel l’homme vit. Il se développe en constante interaction avec les institutions qui déterminent la structure de la société » (Friedrich Hayek