Le dernier bilan de Reporters Sans Frontières (RSF) est accablant : plus de 200 journalistes ont perdu la vie en Bande de Gaza depuis octobre 2023, victimes des frappes militaires israéliennes. Ce chiffre tragique souligne l’ampleur du drame qui frappe la presse en territoire palestinien, dans un contexte de guerre de plus en plus meurtrière.
Le dimanche 10 août, au cours de la nuit, six journalistes ont été tués lors d’un bombardement israélien particulièrement violent. Ce carnage a une nouvelle fois choqué la communauté internationale et mis en lumière les dangers accablants auxquels les journalistes sont confrontés sur le terrain.
Face à cette situation insoutenable, la solidarité des journalistes du monde entier s’est exprimée avec force. Les organisations de défense de la liberté de la presse et les professionnels du journalisme dénoncent « un meurtre », un « crime de guerre », et une « grave violation du droit humanitaire international ».
L’une des principales entraves à l’exercice libre et indépendant du journalisme est l’absence d’accès pour la presse étrangère à Gaza. Cette situation empêche une couverture objective de la guerre et limite la capacité des journalistes à informer le monde sur les réalités du terrain.
Les appels à la protection des journalistes se multiplient :
« Le journalisme n’est pas un crime. Tuer des journalistes est un crime. »
Les voix se lèvent, réclamant justice et soulignant l’importance de la liberté d’informer, en particulier dans un conflit où la vérité est souvent la première victime.
Les journalistes, tant palestiniens qu’internationaux, affirment sans détour : « Nous condamnons fermement le meurtre de mes collègues palestiniens à Gaza par Israël. Vive la Palestine, Free Palestine. » Une solidarité mondiale qui exige des comptes et la fin de l’impunité pour les responsables de ces attaques.
