Le président américain Donald Trump a qualifié dimanche son plan de cessez-le-feu pour Gaza de « très bon accord ». S’exprimant devant la Maison-Blanche, il a affirmé que les discussions visant à instaurer une trêve et à obtenir la libération des otages progressaient favorablement.
« C’est un très bon accord pour Israël, et un très bon accord pour tout le monde. Vous voulez récupérer les otages », a-t-il déclaré à des journalistes. Selon ses propos, l’accord est également bénéfique « pour l’ensemble du monde arabe, du monde musulman, et pour le monde entier ». Il a ajouté que les pourparlers, qui ont débuté et devraient durer plusieurs jours, se déroulaient « très bien » d’après les informations dont il dispose.
Dévoilé le 29 septembre, le plan en 20 points propose la libération des captifs israéliens, un cessez-le-feu, le désarmement du Hamas et la reconstruction de l’enclave palestinienne. Selon nos informations, le mouvement palestinien avait accepté le plan en principe dès vendredi, ouvrant la voie à de nouvelles négociations prévues en Égypte.
Cette initiative diplomatique a suscité des réactions internationales. Donald Trump avait lui-même exercé une pression sur le Hamas. Dans un message précédent, il avait prévenu qu’il ne tolérerait « aucun retard » dans l’application des mesures convenues. De son côté, le gouvernement allemand avait également exhorté le Premier ministre israélien à saisir ce qui a été qualifié de « meilleure chance » pour la libération des otages.
Malgré ces avancées diplomatiques, la situation sur le terrain reste tendue. Selon des informations de l’agence Anadolu, citant des sources médicales et locales, les forces israéliennes ont mené de nouvelles frappes samedi à travers la bande de Gaza, causant la mort d’au moins 60 Palestiniens, dont une jeune fille. Depuis le début du conflit en octobre 2023, les bombardements israéliens ont fait plus de 67 000 morts. Tel-Aviv estime que 48 otages israéliens sont encore détenus à Gaza, tandis que des organisations de défense des droits humains rapportent qu’environ 11 000 Palestiniens sont incarcérés dans les prisons israéliennes.
