Petro-Gaz : Le Sénégal à l’épreuve des divergences positives… Par Citoyen Sénégalais

On parle beaucoup de Monsieur Aliou SALL et de Monsieur Frank Timis. Qu’ont ils fait de répréhensible qui porte préjudice à notre pays?

RIEN à priori, au regard de ce qui suit

Monsieur Frank Timis a rencontré Son Excellence Maître Abdoulaye en 2010, introduit par Monsieur Pierre Goudiaby ATEPA, et recommandé aussi par Monsieur Samuel SARR. Si Monsieur Pierre Goudiaby et Monsieur Samuel SARR ont pu convaincre Son Excellence Maître Abdoulaye Wade dans la hauteur d’esprit que nous lui connaissons, au point qu’il accepte de valider le contrat de PETROTIM, nous pouvons être persuadés qu’ils avaient de bons arguments sur les capacités d’investissement de Monsieur Frank Timis, et aussi sur ses qualités morales.

Une fois la relation avec Maître Wade établie, Monsieur Pierre Goudiaby recommande Monsieur Aliou SALL, homme d’affaires et pas frère d’un Président en 2011, à Monsieur Frank Timis qui cherchait un collaborateur. Il s’établit alors entre eux une relation de travail avec une contrepartie de salaire de 25.000 USD, dit-on, soit douze millions cinq cent mille francs CFA. Ce n’est pas le salaire le plus élevé au Sénégal, et quoi de plus normal si Monsieur Aliou SALL était libre de tout engagement au moment de la signature de son contrat.

Les qualités professionnelles de Monsieur Aliou SALL prouvées à l’international, étaient à priori les seuls critères qui motivaient Monsieur Pierre Goudiaby et Monsieur Samuel Sarr dans le choix du candidat à proposer à Monsieur Timis. Que Monsieur Aliou SALL démissionne de ses fonctions dans le pétrole au motif que son frère soit devenu Président de la République, n’est compréhensible que s’il en prend la décision, sans contrainte venant d’autrui. Sur ce point les positions sont différentes et discutables.

Chacun peut se tromper dans l’appréciation des situations. Il s’agira de rechercher ensemble les voies et moyens pour corriger nos erreurs individuelles ou collectives, dans l’apaisement et sans préjudice aucun. A supposer que le contrat de recherche ait été attribué à un demandeur qui n’a pas les moyens techniques et financiers, les clauses prévoient le retrait pour non respect des engagements et des délais, avec le paiement de pénalités.

Qui accepterait de s’exposer volontairement à ce risque financier, surtout face à un Etat.

Ainsi, en signant les contrats, Monsieur Frank Timis avait bien mesuré les conséquences contraignantes du non respect des clauses, qui prévoient la capacité technique et financière comme prérequis. Ceux qui sont contre l’autorisation accordée à Monsieur Frank Timis pensent certainement qu’il comptait beaucoup plus sur son réseau de
partenaires que sur ses moyens propres.

Tant mieux s’il a pu trouver les bons investisseurs que nous cherchions et avions peine à identifier depuis les années 50. Si des géants du pétrole tels que KOSMOS et BP ont accepté de s’allier
à Frank Timis, ont ils sans nul doute de bonnes raisons de le faire. Et pourquoi donc le Sénégal ne suivrait pas la logique de résultat. KOSMOS et BP ne traiteront jamais avec un aventurier, c’est
impensable. En final, plutôt que d’un problème, Monsieur Frank Timis nous apporte une solution à gérer bien entendu avec rigueur et prudence, pour
ne subir aucun préjudice futur.

Ceux qui insistent sur le fait que Monsieur Timis ne remplissait pas les conditions sur l’expérience dans le métier ont peut être leur part de raison à respecter, mais est ce le plus important dès lors qu’il a atteint l’objectif sur les résultats qui étaient recherchés, c’est à dire trouver un investisseur en phase de recherche. Différentes sociétés pétrolières se sont livrées à des opérations de
prospections plusieurs années dans le passé, n’ont pas eu de résultat et ont perdu leur investissement.

En cela, ceux qui ont compris que les 90°/° du contrat représentent des revenus futurs au profit des investisseurs et seulement 10°/° pour le Sénégal, sont choqués et frustrés, et on les comprend. Non il ne s’agit pas de cela. En lieu et place, Il faut plutôt comprendre que dans la phase de recherche, l’investisseur supporte 90°/° des risques et le Sénégal seulement 10°/°, voire 20°/° maximum.

Ce n’est pas une négociation, c’est la loi qui le prévoit pour protéger le Sénégal, la prospection ne garantissant pas la découverte, encore moins
l’exploitation.

En phase de prospection, on ne négocie pas, on légifère : soit la loi est attractive pour l’investisseur ou ne l’est pas. Dans l’étape de prospection, si PETROTIM a cédé 60°/° à une société
partenaire avec l’accord de l’Etat et conservé 30°/°. Cela ne veut pas dire que PETROTIM se réserve 30°/° de revenus, mais que PETROTIM transfère 60°/° de ses risques initialement pris. Si Monsieur Frank Timis a cédé ses parts à BP, il ne peut pas prétendre à des royalties. C’est contradictoire. Que BBC nous explique.

Retenons que le premier baril de pétrole ne sortira du fond de l’océan que dans deux ou trois ans et donc, il n’y a encore aucun revenu issu de
notre pétrole. BBC parle de pétrole et de revenus suffisants au présent pour sortir le Sénégal de la pauvreté. A quelle fin, pour révolter le peuple certainement. BBC nous sert un os sans avec une forte odeur pour casser les dents des affamés, un redoutable piège dans lequel il ne faut pas tomber.

Même si BP prévoyait de verser la somme invraisemblable de 10 milliards de dollars de ses revenus à un tiers, ça ne pourrait être inscrit que dans un futur lointain, et la responsabilité de cette décision sur ces charges futures ne concernerait en aucune manière le Sénégal. Pour cela il ne faut pas perdre du temps en spéculation, afin d’éviter au monde entier de voir rouge, le peuple Sénégalais en premier.

Il serait étonnant qu’un quelconque document puisse exister sur le sujet, engageant financièrement les sociétés KOSMOS ou BP, très attachées au code de conduite dans les affaires. Supporter ce niveau excessif de charges avec un impact négatif dans les prix à la concurrence et les résultats, est économiquement inconcevable. On a entendu la Direction de BP dire que cette information est exagérée et inexacte, et que les commissions sur ce dossier n’atteindraient même pas 1°/° des revenus du Sénégal. C’est plus cohérent et plus conforme à la pratique. La partie attaquée commence à s’exprimer.

Dix milliards de dollars ça fait quand même 5 mille milliards de francs CFA. Ahurissant et inimaginable pour choquer au maximum. On assiste au quotidien à une campagne de désinformation jusqu’ici sans preuve pertinente.

Les clauses de confidentialité dans les contrats permettront elles au public d’avoir toutes les informations. Difficile à croire. Quelle presse experte pour nous livrer l’antithèse afin de trouver
l’équilibre pour nous éclairer sur cette affaire troublante, après que nous ayons été largement servis par une thèse qui ébranle encore les consciences. Le principe de partage des revenus futurs au profit du Sénégal ne peut aucunement être remis en cause par des accords entre privés, quels qu’ils puissent être.

Pourquoi parler de spoliation, nous voulons comprendre. Le Sénégal a tout à gagner, sans risque majeur dans les investissements. En effet, il est prévu contractuellement une répartition en fonction du niveau de production, déduction faite des couts de recherches de l’investisseur. Et ce revenu au profit du Sénégal peut largement dépasser les 50°/°.

Un bras de fer entre frères et sœurs peut nous faire perdre les bénéfices de cette manne venant du Tout Puissant. Toute société dans le monde, obéit aux lois américaines sur le commerce international, qui ne permettent pas d’entacher l’éthique et la transparence, au risque de sanctions sévères. Si nous n’avons encore aucune réaction venant des Etats-Unis qui gèrent de très près ces situations, à priori il n’y a rien qui confirmer les accusations qui nourrissent en ce moment l’actualité. Les adversités et réactions de sociétés concurrentes nous atteindrons toujours et pour cela, anticipons sur les bonnes dispositions à prendre pour éviter tout déséquilibre interne.

Les enjeux nouveaux seront de plus en plus grands et difficiles à évaluer et contrôler. Que les contrats ou décrets d’attribution soient signés par Le Président Abdoulaye Wade ou le Président Macky SALL, le plus important en final, est que nous ayons des partenaires dont la crédibilité et la fiabilité ne souffrent d’aucune contestation, tels que Kosmos et BP dans ce dossier . Les auditeurs avaient ils interrogé Maitre Abdoulaye et repris dans leur conclusion les arguments de l’éminent économiste et juriste, patriote par excellence, qui ont motivé la bonne suite qu’il a donnée à la demande de PETROTIM.

On ne peut pas penser que les auditeurs aient pu dans leur rapport, se soumettre à l’exercice de déconstruire la décision de signature du Président Abdoulaye Wade. Un auditeur peut faire des recommandations au niveau de sa connaissance des dossiers et des règles, mais ne peut pas contraindre le management supérieur dans l’exécution d’une décision sur laquelle il endosse la pleine responsabilité. Dans le Coran, Dieu nous enseigne à travers l’exemple entre Le Prophète Moise et le Saint Qadir (ou Khoudar), qu’appliquer la loi dans toute sa rigueur peut conduire à une erreur, et en cela tout le sens du pouvoir discrétionnaire pour un décideur.

Que Le Président Macky SALL ait reçu ou pas le rapport des auditeurs, n’est ce pas plus judicieux pour lui qui assure la suite des opérations initiées par Maitre Abdoulaye Wade de confirmer l’approbation du contrat, plutôt que d’un désaveu de sa part. Cherchons plutôt à réconcilier nos différences de points de vues pour bâtir ensemble un meilleur avenir, en ayant toujours à l’esprit de toujours bâtir notre société sur des divergences positives.

Construire par la parole et l’action, et ne jamais déconstruire. Dans l’intérêt du Sénégal et des Sénégalais, faisons la somme de nos moyens et de nos intelligences avec un esprit purifié pour nous ouvrir au monde, tout en veillant à la préservation de nos acquis et à la sécurité de ce que nous avons en commun. Faisons l’effort de corriger nos erreurs individuelles et collectives et prions ensemble afin que le pétrole et toute autre forme d’énergie négative ne viennent troubler l’unité sacrée de notre peuple, socle de notre héritage qui fonde nos valeurs.

 

8 COMMENTAIRES
  • vérité

    Les sénégalais doivent apprendre à faire des débats d’idées et non à faire des attaques personnelles. C’est ce qui fait qu’au lieu de recueillir des idées qui nous enrichissent on récolte plutôt des insultes qui ne font que nous diviser. Faisons un débat public des revenus du pétrole et gaz afin qu’ils profitent à tous les sénégalais. Prenons ensemble les dispositions afin qu’aucune minorité ne puisse se l’accaparer au détriment de la majorité. On peut voter des lois ou même faire un référendum afin que ni les dirigeants actuels ni ceux du futur ne puissent spolier ou détourner les revenus miniers à leur profit.

  • Malick Diallo

    Lessentiel.il.faut.que.les.soi.claire..ya.baucoup.de.suspucions.on.veux.sa.sois.claire.dans.la.tranparence.vive.la.republique

  • MOISE

    On dirait que le texte a été écrit par…TIMISS FRANK

  • Sctip

    Vous comprendrez plus tard que la vérité n’est pas bonne à dire dans ce pays. Suivez seulement les commentaires….

  • Sctip

    Merci VERITE! Si tous ces idiots pouvaient penser comme vous, le pays ne s’en porterait que mieux. Hélas !

  • Samba

    Vous voulez noyée la baleine bon courage heureuse les Sénégalais on compris

  • Le Royaume

    Transparence et bonne gouvernance. Halte au népostisme. La famille le clan les interets personnels.

  • MAMADOU

    Tout est claire comme l eau de roche , mais les ignorants ne vont jamais comprendre

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