Pétition pour la libération de Sonko : « Les intellectuels signataires se sont trompés » (Juge Déme)
Les intellectuels signataires d’une pétition demandant au chef de l’État, Macky Sall, de libérer l’opposant Ousmane Sonko, et d’annuler la dissolution de son parti, le Pastef, se sont trompés d’interlocuteur. C’est du moins l’avis du président du parti politique Ensemble pour le Travail, l’Intégrité et la Citoyenneté (Etic), l’ex-Juge Ibrahima Hamidou Dème.
Les explications
« Vous me donnez l’occasion de préciser ma réflexion. Sur le principe, on salue l’acte posé par ces intellectuels. Ils doivent intervenir surtout quand la démocratie est en crise. Ils l’ont fait. Les intellectuels proches du pouvoir leur ont porté la réplique. Mais ce qui me gêne, c’est que leur interlocuteur ne devait pas être le président de la République« , a déclaré Ibrahima Hamidou Dème, sur Itv.
Les précisions
Le juge s’explique : « concrètement, s’il plaide en la faveur d’une personne, et que le Président donne des instructions pour la libération de ce détenu, cela peut conduire à l’immixtion du Président dans le fonctionnement de la Justice. Ce qu’il faut éviter « d’ériger en règles. »
Juge Dème,comment avez vous fait pour devenir un.magistrat parce qu’il me semble
que tu ignorés l une des règles de droit ou de procédure la plus élémentaire.
Dans la procédure pénale le Procureur de la République qui est le maître des poursuites est adossé au pouvoir politique et à plus de pouvoir par rapport au juge d instruction qui doit dire le droit en se basant sur son intime conviction.
Ainsi le subordonné du ministre de la justice autrement dit du président de la République peut à tout moment interrompre une procédure pénale pour mettre fin aux poursuites,le prétexte choisi:(contrôle judiciaire)où est le député multiplicateur de billets, qui a tente de corrompre des gendarmes ?Le juge d instruction en charge de ce dossier n osera plus convoquer ce faussaire.
Tout ceci n est pas normal mais c est devenu une règle de droit imposée par la politique.
N est ce pas là une justice qui a démissionné de ses fondamentaux garantissant aux citoyens une sécurité juridique,poussant même un juge à démissionner d une justice qui a démissionné.
LA POLITIQUE AUTREMENT.
Et comme si c’est pas le président via son ministère de justice et procureur qui l’ont enfermé. Le juge n’a pas le choix ici.
Et comme si la dissolution du partie n’émane pas d’un décret signé par le ministre de l’intérieur. Ah juge Deme! Un juge qui a démissionné d’une justice qui a démissionné veut nous faire croire que cette justice est indépendante.
le plus aigri de tous les opposants… genre macky, il sourit jamais.