Selon le délégué général au pèlerinage à la Mecque Pr Abdou Aziz Kébé, il est venu le temps de la sacralisation, même si géographiquement nous sommes éloignés des miqâts.
Lumière…
« Aujourd’hui, alors que pointe le croissant, cette fine lumière qui nous guide vers les meilleurs jours de l’année, les 10 premiers jours de dhul Hijja, nous avons tous l’esprit tendu vers les Lieux saints de l’Islam. Nos cœurs palpitent au rythme de la Talbiya et notre corps, pieds et cap, se meut à la cadence de la marche vers l’apaisement, dans ce rite que nous avons tant de fois accompli, suant et heureux que le cœur libère ses larmes, ému par cette grâce qui nous est donnée », déclare le délégué général au pèlerinage à la Mecque, Pr Abdou Aziz Kébé.
Contrainte…
D’après lui, aujourd’hui, sous la contrainte de la covid-19, Allah nous éprouve autrement mais l’appel demeure actuel et pressant. « Y répondrons-nous? Saurons-nous transcender les lieux et le temps pour nous projeter dans le temple de chair que nous sommes, que notre cœur est censé être? « , demande Pr Kébé.
Appel…
Pour lui, si oui, drapons-nous de notre habit sacral, invisible mais perceptible dans l’élégance et la pureté de notre langage et action. Car à partir de ce moment, nous sommes conscients que nous répondons à l’appel, par notre Talbiya intime.
Excursion…
« La covid peut confiner nos corps, restreindre nos déplacements, mais elle ne saurait emprisonner nos cœurs ni empêcher l’excursion des âmes dans les jardins d’amour de Dieu. Mieux, comme le dit si bien le Coran : « O les croyants! […] il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. », Les femmes, verset 19 », ajoute Pr Abdou Aziz Kébé.