« Par devoir de reconnaissance : Saleh l’avant gardiste »

Les gens de notre génération n’étaient pas particulièrement obsédés par L’obtention de diplômes.

La réussite scolaire – entendez l’obtention de diplômes – qui aujourd’hui, est prise en considération était le cadet de leurs soucis.

Ils avaient choisi d’allier études scolaires et formation politique dans toute sa plénitude (théorie et pratique) pour être des hommes accomplis à l’instar de nos parents.

Le diplôme scolaire ou universitaire couronne une formation académique. Ce qui en l’occurrence ne confère pas au diplômé une compétence absolue.

Pour en venir au cas SALEH la somme d’expériences professionnelles et politiques qu’il a accumulée durant son parcours, valent plus que les diplômes exigés pour diriger le Cabinet Présidentiel.

Par définition le Dircab est la personne chargée de diriger le Cabinet d’une personnalité ou d’un chef d’entreprise.

Il est généralement le plus proche collaborateur de son patron.

Il le seconde dans ses prises de décisions et organise le travail des autres membres du Cabinet (Chef de Cabinet / Conseillers / Chargés de mission, etc.).

A cet effet, est-il fondamentalement nécessaire d’être un Agent de l’État de la hiérarchie A ou d’avoir accompli de hautes études supérieures (Bac + 6/7), disposer d’un Doctorat ou de son équivalent pour occuper des fonctions régaliennes ? La réponse de notre point de vue est négative.

L’histoire est là pour nous conforter dans cette position.

Pour rappel la plupart des personnalités politiques africaines, d’avant et d’après les indépendances, qui ont eu le privilège de diriger leurs pays comme Chefs d’État ou Ministres, n’avaient pas fait d’études supérieures poussées et n’avaient rien eu à envier aux Énarques et autres Polytechniciens de l’époque coloniale.

D’autres critères sont à prendre en considération dans la nomination des membres du Gouvernement, du Directeur et Chef de Cabinet etc.

Ces nominations relèvent de l’autorité directe du Chef de l’Etat qui, pour des raisons qui lui sont propres, fait son choix.

Et le Président, en toute connaissance de cause, ne s’est pas trompé en portant son choix sur SALEH.

Les valeurs qu’il incarne, font de lui l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

Il est digne de confiance et est suffisamment outillé pour remplir les tâches qui lui sont confiées.

Il est loyal, intègre, fidèle en amitié, techniquement compétent et politiquement conscient.

Il n’est ni hypocrite, ni opportuniste, ni corruptible.

Engagé politiquement, il a été des années 68 à nos jours, de toutes les luttes contre le colonialisme, le néocolonialisme, l’impérialisme, le capitalisme, l’oppression sous toutes ses formes aussi bien dans l’arène nationale qu’internationale.

Il a fortement contribué à la formation politique d’une multitude de personnes et au développement du syndicalisme dans notre pays.

Il fait partie des rares hommes politiques actuels à s’opposer à SENGHOR, DIOUF, malgré de multiples tentatives de récupération de la part de ce dernier.

Autre fait insolite à se remémorer et à porter à son crédit, il a été limogé de son poste de Conseiller par WADE pour avoir soutenu ouvertement et fermement MACKY au moment de sa liquidation programmée.

Mame Mbaye Niang et autres qui bénéficient du même privilège, se croient-ils être supérieurs au PR qui légitimement et en parfaite connaissance de cause choisit ses collaborateurs ou ont-ils été manipulés par des forces obscures tapies au fond du palais pour contester publiquement les choix de leur Mentor ?

De toute évidence en contestant la nomination de SALEH au poste de DIRCAB, Mame Mbaye Niang et Autres détracteurs portent atteinte à leur organisation politique et au-delà qu’ils en soient conscients ou non, à l’Autorité de leur Patron qui, pour des raisons qui lui sont propres a porté son choix sur Saleh pour diriger son Cabinet.

Poser de tels actes relève de l’indiscipline notoire et doivent en conséquence faire l’objet de sanctions exemplaires.

C’est ce à quoi s’attendent les militants, sympathisants et alliés de l’APR pour un assainissement des mœurs dans le champ politique.

* AAR SUNU REPUBLIQUE

1 COMMENTAIRE
  • Cheikh

    Le Machiavel du roi.

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