À la veille du choc amical contre le Brésil, Pape Thiaw a fait face à la presse pour évoquer la préparation, l’état de son groupe et ses ambitions à l’approche de la CAN 2025. Le sélectionneur des Lions a affiché une sérénité mêlée d’ambition, malgré l’envergure de l’adversaire.
« Cela fait une semaine que nous sommes ici. Les installations sont excellentes et le groupe vit bien. C’est une affiche de prestige, face à un Brésil emmené par peut-être le meilleur entraîneur du monde en activité. Ce sera difficile, sur le plan technico-tactique comme mental, mais nous avons des arguments à faire valoir », souligne le technicien sénégalais.
Les éloges d’Ancelotti ? « Ça fait plaisir, mais on reste concentrés »
Interrogé sur les compliments exprimés par Carlo Ancelotti, qui a qualifié le Sénégal d’« équipe très, très forte », Pape Thiaw a accueilli ces mots avec humilité.
« Quand un coach comme Ancelotti parle ainsi du Sénégal, cela fait forcément plaisir. Cela prouve que nous travaillons bien. Mais nous ne devons pas nous arrêter à ça. On continue à avancer. Un match face au Brésil reste un test extrêmement exigeant », a-t-il insisté.
Pourquoi le Brésil et le Kenya ?
Le sélectionneur explique avoir voulu confronter son équipe à deux styles bien différents, mais utiles dans la préparation de la CAN.
« Jouer contre le Brésil permet d’apprendre énormément. Pour aller loin à la CAN, il faut affronter ce type d’adversaire, très fort, très organisé. Quant au Kenya, c’est un profil de jeu que l’on retrouve souvent en Afrique. Ces matchs nous permettent de nous préparer à ce qui nous attend au Maroc. »
Pape Thiaw a rappelé la direction sportive qu’il souhaite imprimer :
« Nous avons un projet de jeu clair. Nous voulons être une équipe dominante, qui impose son rythme et dicte le tempo. Un match amical est toujours une source d’apprentissage, qu’on gagne ou qu’on perde. »
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