Pape Sow, président UKA: « Karim Wade a eu le courage de dégager les français, Me Wade toujours regretté au Sénégal »

L’Union des Karimistes d’Angleterre (UKA) par le biais de son président depuis septembre 2016, Pape Sow est plus que déterminé à porter au firmament son leader, exilé au Qatar depuis sa libération. 

A en croire le président qui a joint Senego depuis Londres, par ailleurs Senior Analyst et Project Management, il a été coopté comme coordonnateur  en Angleterre du Mouvement de la Diaspora Karim Wade (MDKW).

« Ce mouvement était présent sur 25 pays et j’ai eu aussi la distinction de meilleur coordonnateur et par rapport à mon travail, j’ai mis un système infaillible qui couvre tout le territoire anglais », révèle ce sénégalais qui a fait 7 ans en Angleterre.

Il décline sa formation avec un organigramme qu’il qualifie de pointilleux: « au conseil d’administration, on compte quatre personnes dont Mohamed Ndiaye, le premier vice-président, Malado Sow, la coordinatrice nationale et Mimi Diop comme 2ème vice-présidente entre autres. Le bureau national est composé de dix membres avec des coordinations régionales dans les plus grandes villes comme Manchester, Liverpool, Leicester et Londres », dit-il.

Choix porté sur Karim Wade

« J’ai choisi et je défends Karim Wade car c’est un technocrate, il se démarque des politiciens. Il est serein et pragmatique. Il a eu le courage de dégager les français au profit des arabes dont le Port de Dakar. En si peu temps, et par rapport à mon statut d’analyste, je sais que ce n’est pas évident en si peu de temps d’avoir un planning-exécution pour réaliser l’aéroport de Diass, Air Sénégal et les routes, entre autres réalisations », encense-t-il l’ancien ministre.

Sur le contenu de leurs discussions, Pape Sow n’a pas été expansif: « la dernière fois qu’on s’est parlé, c’était la semaine dernière et le contenu tournait aux problèmes de l’Afrique. Nous avons rendu visite à son père à Versailles et on a encore échangé par téléphone. D’ailleurs, l’ancien président nous a encouragés, affirmant que nous sommes plus organisés que certains partis politiques et mouvements d’autant que nous avons un règlement intérieur qu’on suit scrupuleusement », s’emballe M. Sow.

Pour son retour au Sénégal, le président de l’UKA dit se référer aux propos de Babacar Gaye, porte parole du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui affirme que Karim Wade sera bien présent au Sénégal au tournant des Législatives.

S’il révèle l’existence de deux cent cinquante (250) militants en Angleterre, Pape Sow confirme les douze mille (12.000) membres au Sénégal, rien que dans le réseau Watshapp, sans compter l’Espagne, la France, hormis cinq mille (5000) membres qui travaillent dans l’ombre. « Le calcul est vite fait car chacun de nous est soutien de famille et compte au moins dix voix au Sénégal dans les maisons respectives. 

Dislocation de Mankoo

« C’était trop beau pour être vrai. C’est clair que le camp de Macky Sall ne jouerait pas à aller aux élections avec une forte coalition collée à ses basques. Je ne peux comprendre qu’à quelques encablures de la clôture, certains quittent la coalition Mankoo Taxawou Senegaal pour créer d’autres structures. C’est bizarre », s’inquiète-t-il.

Mais pour l’initiative de Mamadou Diop Decroix et Oumar Sarr de projeter Me Wade comme tête de liste, Pape Sow s’en réjouit d’autant que Karim Wade est barré par le régime. « la tête de liste nationale de opposition n’était autre que Karim Wade, mais comme on lui a jeté des bâtons, le choix de son père est logique d’autant que les Sénégalais le regrettent toujours ».