Pape Malickou Diakhaté sur la CAN 2012 : « Ce fut une catastrophe, le chaos total et nous joueurs, on n’a pas fait… »

Ancien capitaine des Lions et international sénégalais à 39 reprises, Pape Malickou Diakhaté est revenu sur l’un des épisodes les plus douloureux de sa carrière en sélection : l’échec cuisant du Sénégal lors de la CAN 2012 au Gabon et en Guinée équatoriale.

Avec une génération considérée comme l’une des plus talentueuses du continent, le Sénégal se présentait comme un favori annoncé. L’attaque sénégalaise faisait rêver, composée de Mamadou Niang, Moussa Sow, Demba Ba et Papiss Demba Cissé, tous buteurs reconnus en Europe. En défense, Diakhaté faisait partie des cadres de l’équipe. Pourtant, les Lions ont quitté la compétition par la petite porte.

Le Sénégal a en effet été éliminé dès la phase de groupes, avec trois défaites en autant de matchs (2-1 contre la Zambie, la Guinée équatoriale et la Libye). Une humiliation encore vive dans la mémoire de l’ancien défenseur, qui avait fait de cette CAN sa dernière apparition internationale.

Dans un entretien accordé à Afrik Foot, il confie : « En 2012, c’était une grande désillusion. On avait les meilleurs buteurs des grands championnats européens et pourtant, on n’est pas sortis des poules. C’était une catastrophe. »

Il pointe un problème de fond, bien au-delà de la qualité individuelle des joueurs : « On n’était pas dans les meilleures dispositions, ni comme équipe ni comme groupe. C’était le chaos total, il n’y avait pas d’organisation. Et nous, joueurs, on n’a pas fait tout ce qu’il fallait pour être dans les meilleures conditions. Une CAN, ce n’est pas de la rigolade. Nous, on y est allés en pensant qu’avec les joueurs qu’on avait, ce serait facile. Mais c’était totalement faux », reconnaît-il avec amertume.

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Un commentaire

  1. Constat

    Comme quoi avoir un coach sérieux et rigoureux était une nécessité: regardez bien ce onze de départ: 3 avant-centre; 3 défenseurs centraux; 3 excentrés. Au numéro 21 (j’ai oublié son nom, il jouait en premiere league) de se débrouiller.

    Quel entraîneur nous a fait ceci: son leit-motiv « bou kéén mérr, louniou am dieull!… du je m’en foutisme!


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