Le journaliste-chroniqueur, Pape Alé Niang, envoyé en prison, en grève de la faim, a été transféré au pavillon spécial de l’hôpital Principal. Reporters sans frontières (RSF) préoccupée, exige de nouveau sa libération.
Le directeur du site d’information Dakarmatin poursuit sa grève de la faim.
« Il y a le sieur Pape Alé Niang qui continue sa grève de la faim., mais refuse de prendre des soins », a confirmé lundi le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, face à la presse.
Et RSF de prendre la balle au bond exigeant la libération du journaliste critique incarcéré pour la troisième fois en moins d’un an :
« L’état de santé de Pape Alé Niang, qui est en grève de la faim depuis son arrestation le 29/07, est très préoccupant, selon son avocat. RSF appelle les autorités à abandonner toutes les charges contre lui et à le libérer. La place d’un journaliste n’est pas en prison ».
Le journaliste-chroniqueur arrêté samedi 29 juillet, après un live sur l’arrestation de Ousmane Sonko, la veille, est placé sous mandat de dépôt, par le juge d’instruction du deuxième cabinet, Mamadou Seck, mardi 1er août, pour appel à l’insurrection, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique.