Paix en Casamance – un recul noté dans le processus depuis Bofa Bayote

Depuis les tueries de Bofa bayote, on note un large recul du processus de la paix en Casamance. Ainsi, l’évêque de Ziguinchor, monseigneur Paul Abel Mbamba, a tenu à alerter de la situation et lance un appel pour un apaisement des tensions.

Selon l’évêque de Ziguinchor, Paul Abel Mbamba, depuis l’événement de Bofa bayote, on note une recrudescente de la violence au sud du pays. Ainsi, il appelle  donc au dialogue et y invite l’État pour mettre fin au conflit .« Depuis les événements de Bofa, on a remarqué une recrudescence de la violence, et nous avons l’impression que nous reculons dans le processus de la paix puisque jusque là, il y avait une accalmie appréciable, qui favorisait certainement le dialogue pour aller vers la paix. Et depuis cet événement, nous avons remarqué une sorte d’insécurité  qui ne rassure pas les populations de Casamance. Alors pour notre part, nous avons pensé que nous devons redoubler d’ardeur dans la prière pour demander ce don de la paix au niveau de la région parce que nous y croyions. Il y avait déjà tous les prémices de cette paix là, qui malheureusement risque de nous échapper si nous  ne conjuguons pas nos efforts de part et d’autre », affirme l’évêque de la région

À la question de savoir qu’est ce qu’il faut pour le retour définitif de la paix, monseigneur pense que « c’est le dialogue, parce que la violence n’a jamais réglé quoi que ce soit, dit-il. Et de poursuivre, « nous avons vu toutes les armées les plus puissantes du monde, qui n’ont jamais réussi à imposer la paix par les armes ».