Jean Marie François Biagui, le président-fondateur du Mouvement pour le fédéralisme et la démocratie constitutionnels (MFDC-fédéraliste), ancien secrétaire général du MFDC, , présente, jeudi, à 16 heures, au Centre universitaire Lebret, ses deux ouvrages dédiés à une paix durable en Casamance.
Le premier livre intitulé «Avis de décès» et publié aux éditions Diasporas Noires, retrace la vie et le combat de Sidy Badji, fondateur de Atika, la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), fait savoir le communiqué transmis à Senego.
«Je veux que ce soit toi, et personne d’autre, qui transcrive en français mon histoire du maquis… », avait dit M. Badji en octobre 1997 à l’intention de l’auteur qui venait de le rencontrer pour la première fois dans sa résidence surveillée, à Ziguinchor.
Décédé le 26 mai 2003, Sidy Badji n’avait pu réaliser son vœu avec ce dernier, qui se vit alors investi d’une mission impossible.
« Faute de mieux, que l’auteur propose cette Esquisse d’une histoire de la rébellion casamançaise telle que Sidy Badji ne l’aurait pas contée (…) non sans fonder son espoir que des voix autorisées écriront un jour la véritable histoire de la rébellion casamançaise», informe me document.
«Mademba n’est pas un natif du terroir et alors ?», (Ed. Diasporas Noires), le deuxième ouvrage de Jean Marie François Biagui, est un plaidoyer contre l’autochtonie.
«Ce pamphlet a pour but, de lever toutes équivoques entre l’autonomie et l’autochtonie, celle-ci étant propice, dans sa définition comme du point de vue de sa finalité, à des dérives de type ethnique, xénophobe ou raciste».
peace is better