Mardi, des attaques coordonnées ont visé l’aéroport militaire et l’école de gendarmerie de Bamako. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué ces actions, les décrivant comme des représailles contre l’État malien. Selon le groupe, l’attaque a causé d’importants dégâts, bien que les autorités n’aient pas confirmé ces affirmations. Ces attaques interviennent un an après la formation de l’Alliance des États du Sahel, une coalition militaire régionale.
Les experts estiment que ces actions pourraient être une tentative d’affaiblir cette alliance. Le président malien par intérim, Assimi Goïta, a promis une réponse énergique tout en soulignant l’importance de la coopération régionale pour lutter contre le terrorisme.
Le gouvernement malien, qui entretient des relations diplomatiques tendues avec la France, s’est récemment rapproché de la Russie pour obtenir un soutien militaire. Cette stratégie pourrait avoir influencé les opérations du GSIM, qui cherche à exploiter les tensions politiques. La communauté internationale suit de près la situation, préoccupée par la stabilité régionale.