Ndiogou Gningue: ce champion de la poésie arabe qui « impressionne » toute l’Arabie Saoudite

Le « dernier des incendies », Akhirul Harâ’iq, est le titre de l’ode poétique qui a valu au brillant étudiant sénégalais en quatrième année, le prestigieux prix de la poésie de l’Université Islamique de Médine. La presse saoudienne se le dispute et les interviews se multiplient dans lesquelles, il rappelle que ce prix « entre en droite ligne de l’excellence sénégalaise dans les études arabes ».

Dans le sillage de Bachir Dièye qui a tellement remporté successivement le prix de poésie à l’Université islamique de Médine au point qu’on lui demandait de ne plus concourir, le jeune Ndiogou Gningue vient, ainsi, d’offrir un éclatant succès au Sénégal dans le Royaume. Il trône aujourd’hui à la Une du journal de la capitale saoudienne, Riyad, « Thaqâfiyyatul Yawm » avec des titres rendant hommage au Sénégal, à sa tradition d’érudition en arabe et à la créativité du jeune poète.

Cet enfant de Yeumbeul (en banlieue dakaroise) qui a comme nom de plume Abu Abderrahmane As-Suyûti, en référence à l’éminent linguiste et savant du XVe siècle, s’appelle en réalité Ndiogou Gningue, un jeune sénégalais suivi de près par les intellectuels arabisants, notamment au sein du Club de la poésie arabe dirigé par le talentueux journaliste Fadel Guèye, fondateur du Magazine Sahwa.

Pour rappel, Ndiogou Gngingue a été lauréat du prestigieux Prix de la poésie organisé chaque année à l’Université islamique de Médine avec un poème inédit intitulé Akhirul Harâ’iq dans lequel il choisit le mètre poétique (Al-Khafîf), l’un des seize qui structurent la prosodie arabe discipline très complexe appelée (Al-‘Arûd).

Il consacre son poème à la thématique de la paix rêvant d’un monde meilleur, sans guerres, sans violence, un monde idéal de « cessez-le-feu » général. Aussi bien le message que le style ont impressionné le jury qui n’a pas hésité de saluer la « finesse de ce jeune poète prometteur » qui a encore dignement représenté le Sénégal et l’Afrique toute entière dans ce prestigieux rendez-vous annuel des lettrés dans le Royaume.

Pour Dr. Bakary Sambe, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis qui a tenu à féliciter, personnellement, Ndiogou Gningue, « ce prix est une fierté pour tous les arabisants ; ces élites sénégalaises arabophones qui méritent plus de considération au regard de leur apport et de leur contribution au rayonnement du Sénégal, rappelant que nos premiers intellectuels avaient l’arabe pour langue de travail et ont produit les premiers écrits dans ce pays. Comme le dit si bien Youri Sall, il faut restaurer à notre pays sa part d’arabophonie pour une meilleure conjugaison de tous les talents au service du développement ».

3 COMMENTAIRES
  • Niang

    Et l’esclavage arabo musulman qui a fait 17millions de morts noirs on en parle quand ?

  • bill

    dans un pays ou le mensonge est roi. la vérité n’a pas son mot a dire

  • Issifou

    Ceux qui en ont fait recemment,en masse avec barbarie sans égale : les blancs sont aujourd’hui tes amis Niang. Peux tu nous l expliqué pourquoi?

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