Le département de l’administration maritime (MARAD) du ministère des Travaux publics a pris ses distances par rapport à un navire, prétendument immatriculé en Guyane, qui a été arrêté au Sénégal avec des armes.
En début de semaine, des informations ont circulé selon lesquelles un navire battant pavillon guyanais nommé « Eolika » est arrêté au Sénégal avec à son bord trois conteneurs d’armes d’une valeur d’environ 5 millions de dollars US.
Tous les membres de l’équipage du navire, qui seraient des ressortissants ukrainiens, ont été arrêtés.
Mais un communiqué du MARAD, publiée jeudi soir, indique que ce navire ne figure pas dans le registre des navires locaux.
Inconnu dans le registre des navires locaux
Le MARAD pense plutôt que les documents d’immatriculation du navire pourraient avoir été délivrés par l’Agence internationale de sécurité maritime de Guyane (IMSAG), une entité avec laquelle l’administration avait rompu tout lien depuis le 13 août 2021.
Le MARAD a déclaré que depuis la rupture des liens, il a notifié à tous les organismes et organisations régionaux et internationaux la résiliation de tous les arrangements avec IMSAG. Il a également fait savoir que les certificats d’immatriculation délivrés aux navires par l’IMSAG pourraient ne pas être valides.
Image de la Guyane protégée
« En conséquence, plusieurs navires ont été retenus dans divers ports pour cause de faux documents d’enregistrement », a déclaré le MARAD.
L’organisme maritime a toutefois déclaré qu’il surveillera activement cet incident et qu’il « ne ménagera aucun effort pour protéger l’image du drapeau guyanais. »
Le navire devait arriver en Guyane en provenance du Sénégal le 28 janvier, selon certains rapports.