Moussa Gningue recommande un batteur non-gaucher aux  jeunes lutteurs pour une belle carrière

Le gourou de Fass, Moussa Gningue, qui a coécrit un live avec le marabout, Malick Gueye, intitulé « Cumikaay », nous fait vivre, à travers les colonnes de L’Obs, les charmes de la lutte sénégalaise.

« Pour le lutteur qui n’a pas encore duré dans l’arène, il est préférable que son batteur ne soit pas un gaucher, ceci peut être nuisible pour lui, surtout pour celui qui veut faire une longue et belle carrière », explique moussa Gningue.

A un certain stade de sa carrière, avance-t-il, « avec ses gris-gris, le tambour-major, qu’il soit gaucher ou droitier, n’aura plus d’importance. Il doit lui-même choisir son batteur de tam-tam et, si possible, ceux qui l’accompagne. Car, celui-ci doit être un homme digne de confiance ».

« Depuis la maison, avant de tendre une nouvelle peau sur les tam-tams, quelqu’un doit réciter la sourate «Yaa Siin». Parce que pour toute entreprise ou l’on cherche réussite, bonheur, succès, réciter la sourate «Yaa Siin» est indiquée, car c’est le cœur du Coran. D’où l’importance pour celui qui gère le «Cumikaay» de maîtriser le Coran. Le lutteur ne doit pas tenir trop longtemps le tam-tam de son tambour-major, ni rester trop longtemps à côté des percussions. Ceci peut détruire carrément ses gris-gris », a dévoilé le sorcier de Fass.