Migration irrégulière: « Réussir dans son pays », combat d’immigrés

Initiateur et Chef du Projet «Leeral Migration», Saliou Gueye a tenu la deuxième conférence internationale de Dakar (Sénégal) sur la migration irrégulière. Présidée par la ministre de la Jeunesse, la rencontre sous le thème « Des migrants de retour montrent la voie du succès », a soulevé des solutions pour éradiquer l’immigration clandestine.

Ministre de la Jeunesse

« L’immigration clandestine est un fléau qui préoccupe tous les gouvernements. Mais, au Sénégal, l’Etat a mis des mécanismes qui luttent contre le sous-emploi, mais aussi l’immigration clandestine… Dernièrement, les départs ne se font pas au Sénégal, mais ce n’est pas une manière de nier que le phénomène existe mais, l’Etat a fait des efforts sur le plan sécuritaire. Maintenant, il reste un travail à faire, c’est la sensibilisation. Et, cela commence dans les maisons car il y a un rôle important que les parents doivent jouer pour dissuader leurs enfants », a fait savoir la ministre Néné Fatoumata Tall.

Ambassadeur de l’Allemagne au Sénégal

Appréciant l’initiative de « Leeral Migration », Stephan Röken est largement revenu sur le thème de la rencontre. D’ailleurs, il a même chambré les organisateurs de cet événement leur disant : « Vous portez les cravates, vous êtes les représentants de la diaspora qui a un succès en Allemagne, alors pourquoi vous incitez les jeunes à rester au Sénégal ? se demande-t-il.
Et d’ajouter : « L’Allemagne n’a jamais fermé ses portes et ne se barricade pas. D’ailleurs, à partir de l’année prochaine, on va donner du travail pour des personnes qualifiées… »

Saliou Guèye, initiateur

Initiateur du projet, Saliou Guèye a, à travers son discours, voulu dissuader les jeunes à pratiquer l’immigration irrégulière. D’ailleurs, il a donné la parole à des migrants originaires de la Gambie, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal ayant vécu en RFA et qui, pour une raison ou une autre, ont choisi de retourner volontairement au bercail. Lesquels ont partagé leurs histoires et expériences avec les jeunes qui songent à intégrer l’Occident. Sur la base d’exemples concrets, ils ont prouvé que l’on peut aussi réussir dans son pays d’origine.

3 COMMENTAIRES
  • Malick Diallo

    disons ya baucoup de travaille de travaille dans ce pays mes domage le gouvernement ne fsit rien ya pas dorganisation sincere dans nos republique meme topos depuis 1960 il senrrichissent sur le dos des pauvres citoients des gens qui degourenement parci est est parla ya pas de discipline ont nas des politiciens qui ne montre pas des excemples ces tous des profitard tanpis pour les pauvres il ne prevoient rien dit tout il sont la unuquement pour leur propre interet de 1960 a maintenant zeros cest le meme systeme il fond pas defort ce que daugaul avait ont ne merite pas notre indepence toutes lafrique est pourie est male partie setais unutile daller aux independance ont le merite pas lafricains est inconpetent tres mediocre corropus faible de carectaire male eduquer pas civisme les africains nosent pas de dire la verite aux occidantaux qui passent tous leurs temps a nous exploiter il vie sur nous ont passent tous notre temps a dormire pauvre afrique ont dit que celui qui ose gagne nos chef detats nous fait honte

  • Réussir chez soi mais sans....

    Combien de bons projets dans les cimetières des politiciens pour défaut du bon parrain, d’un soutien au président ou à son parti. De même pour les financements et diverses aides. Mêmes des projets de créations d’usines de montage par des pays d’immigration, meurent dans des tiroirs pour raison politiciennes.

  • Barça/Barsax

    Les jeunes qui prennent les pirogues et zodiac ne sont pas des fous. Ils tentent desespérement leurs dernières chances. A part des slogans sur les panneaux et les belles pub à la télé, ils n’y a rien de concret dans leurs villes et villages.

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