Midi: Deadline de la Cedeao à Yaya Jammeh. Les choses sérieuses commencent pour les Lions. Points sur l’actu de ce vendredi sur Senego

Ultimatum de la Cedeao à Yaya Jammeh, ce vendredi à midi. Le président Yaya Jammeh est est cerné, il ne peut plus résister à l’armada de la Cedeao.  7000 hommes dont 800 nigérians, 200 Ghanéens ont déjà envahi la Gambie. N’eut été l’opération militaire qui a été suspendue pour lui donner une dernière, ces forces allaient  clore illico presto son destin. Maintenant à charge pour  le président guinéen, Alpha Condé, qui refait surface, de faire sortir son ami, avant midi, pour une destination inconnue. Même si ce jeudi l’homme de Banjul, sans doute sa dernière manœuvre,  va former un nouveau gouvernement dans les prochaines heures. Une façon de narguer la Cedeao.

En attendant, les défections se multiplient dans les rangs de l’Armée gambienne. Le premier d’entre eux, le général  Badjie vu à Banjul en communion avec les populations dans la rue. 30 militaires qui voulaient combattre auprès des forces de la Cedeao ont été arrêtés. Adama Barrow lui, loin des bruits de bottes, a prêté serment à Dakar. Le nouveau président de tous Gambiens est attendu incessamment à Banjul pour exercer son pouvoir.

Les choses sérieuses commencent pour les Lions. Les Lions du football, assurent et rassurent. En gagnant avec la manière le Zimbabwe avec la manière (2-0). Au total, le compte est bon avant limite. Les protégés de Aliou Cissé empiètent, avec une tranquillité d’esprit, les quarts de finale. Devenant ainsi, le premier pays à accéder à cette station.

Le match d’hier a été héroïque à plus d’un tire. Ils ont rudoyé les Warriors dans tous les compartiments du jeu. Un pressing payant, parce que, à 15 mn de jeu, les Sénégalais avaient fini de sceller la rencontre (2-0).

Avec ce premier objectif atteint, les choses sérieuses vont commencer. Nous allons vers des matches difficiles. Et toute erreur est fatale. L’essentiel, c’est de confirmer cette dynamique de victoires et  prendre match par match comme l’a expliqué le sélectionneur, Aliou Cissé.