Le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) et la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) alertent sur la crise profonde que traverse le secteur des médias au Sénégal. Dans un communiqué conjoint publié ce jeudi, les deux organisations se disent préoccupées par la multiplication des restructurations internes au sein de plusieurs entreprises de presse, souvent justifiées par des contraintes économiques, mais aux conséquences sociales lourdes.
Selon le texte, ces réorganisations se traduisent dans de nombreux cas par des licenciements massifs, des baisses de salaires ou des retards de paiement, plongeant les professionnels des médias dans une précarité croissante.
Une situation que le SYNPICS et la CJRS jugent préoccupante, car elle menace à la fois la stabilité des rédactions, la qualité de l’information et le moral des journalistes.
Tout en reconnaissant les difficultés structurelles et financières auxquelles font face les entreprises de presse, le SYNPICS et la CJRS rappellent leur engagement en faveur de la défense des droits des travailleurs et du respect des conventions collectives.
Les deux structures appellent les dirigeants de médias à privilégier le dialogue social, la transparence et la concertation avant toute décision impactant l’emploi ou les conditions de travail.
Elles exhortent par ailleurs les autorités publiques, notamment le ministère du Travail et le ministère de la Communication, à faire respecter strictement les lois encadrant le secteur, afin d’éviter de nouveaux dérapages sociaux.
Préserver le pluralisme et la liberté de la presse
Dans leur communiqué, le SYNPICS et la CJRS rappellent que le pluralisme médiatique et la liberté de la presse ne peuvent être garantis sans une réelle protection du capital humain, considéré comme « le moteur essentiel de toute entreprise d’information ».
Elles appellent enfin à un sursaut collectif, solidaire et responsable de tous les acteurs du secteur, pour éviter une crise sociale qui risquerait d’aggraver davantage la fragilité du paysage médiatique sénégalais.

Le gouvernement en cette periode crise doit abolir l’aide a la presse d’autant plus que cette presse a participer activement a la situation actuelle de notre pays.
Nous sénégalais lambda on a pas bien compris. Ces travailleurs de la presse ont été recruté par le gouvernement oubieen par les organes de presse ? Pour ce problème de non payement de salaires où se trouve la responsabilité de l’état ? L’état peut-il obligé BOUGANE ou YOUSSOU NDOUR a payer les salaires correctement s’ils n’ont pas les ressources nécessaires ? Le linge salle se laver en famille, respecter les citoyens, vous devez savoir que la presse ne veut pas dire avoir la grande gueule. Essayer de respecter la déontologie de la presse, de livrer des informations justes et vraies dans un langage correcte.
De grâce assumer vos responsabilités.