À Mbour, une affaire familiale a pris un tournant judiciaire après que des actes de violence ont éclaté au sein du foyer d’Emmanuel Diène, un émigré, et de son épouse Hélène Téning Ndour. Ce couple, marié depuis 20 ans, a vu son quotidien basculer le vendredi 21 février lorsque Emmanuel a exigé que Jacques Alassane Correia, le fils d’Hélène issu d’un premier mariage, quitte leur domicile, arguant qu’il n’était pas son père biologique.
Hélène Téning Ndour s’est opposée fermement à cette expulsion, rappelant que Jacques est un membre de leur famille au même titre que les enfants qu’elle a eus avec Emmanuel. Face à l’intensité de la dispute, Hélène a préféré passer la nuit chez sa grande sœur à Saly Portudal pour apaiser les tensions. Toutefois, Emmanuel a persisté dans sa volonté de mettre Jacques dehors, ce qui a entraîné une escalade de violence physique entre eux.
Dans un geste de protection, Hélène a tenté de défendre son fils mais a été agressée par son époux. La situation a dégénéré lorsque Jacques et son frère, Joseph Diène, sont intervenus. Ils ont violemment tabassé leur père, lui infligeant même deux coups de couteau. Transporté à l’hôpital Thierno Mouhamadoul Barro de Mbour, Emmanuel a ensuite rejoint sa famille à Joal, où il a désigné son fils adoptif comme le principal instigateur de l’attaque.
Par ailleurs, les sœurs d’Emmanuel ont également pris part à cette querelle familiale en agressant leur belle-sœur Hélène avec une clé à molette, lui arrachant une touffe de cheveux, dans une tentative d’expulser Jacques de la maison. Les voisins, alertés par la violence, ont porté secours à Hélène et l’ont accompagnée à l’hôpital où il lui a été délivré un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail de 15 jours.
Armée de documents médicaux, Hélène a déposé une plainte contre son conjoint, ses belles-sœurs, et leur neveu, auprès de la police centrale de Mbour. Le cas a été présenté devant le Tribunal d’instance où Emmanuel Diène et ses proches, incarcérés depuis les faits, ont eu l’occasion de s’expliquer sur leur version des événements. Le procureur a mis en avant la responsabilité d’Emmanuel en tant que chef de famille, demandant l’application stricte de la loi.
Cette information a été rapportée par nos confrères de Kawtef et illustre à quel point des tensions familiales mal gérées peuvent entraîner des conséquences graves. Le déroulement du procès reste à suivre, fournissant un aperçu inquiétant mais nécessaire des dynamiques violentes dans certaines familles.
Emmanuel yow tamit va introduire une requête afin ce fils adoptif quitte ta maison .
À mon avis, c’est moche d’expulser quelqu’un qui n’a nulle part où aller. Certes, il y a u. Proverbe Sénégalais qui dit : » doomu jiitlé du doom » Mais moi, ce que je pense, c’est que quand un homme se marié à une femme qui a déjà un enfant en toute connaissance de cause, il doit prendre ses responsabilités pour éduquer l’enfant lui et le façonner à sa guise, de façon à ce que l’enfant le considère comme son vrai père et lui soit toujours reconnaissant. Car si vous ratez l’éducation de l’enfant, vous pouvez avoir des problèmes demain et une mère ne va jamais jeter son enfant quels que soient les problèmes. C’est la femme qui est ainsi faite. Cela fait partie de ses qualités humaines. Djiguène dou diour di bagne. Ça leur est impossible. Dans tous les cas, je suggère à toutes ces 2 familles de se convertir à l’islam. Parce que souvent, l’Islam aide à mieux régler les problèmes familiaux et à rétablir la paix.