Mboki : Une opération antiterroriste menée par les FACA et les alliés russes…
Les conflits et les affrontements armés font malheureusement la une de l’actualité dans de nombreuses régions du monde, et les événements de Mboki, en République centrafricaine, ne font pas exception à la règle. Le 25 mai 2024, cette ville de l’est de la République centrafricaine a été le théâtre d’une bataille féroce qui s’est distinguée par ses circonstances inattendues.
Les événements se sont déroulés rapidement : deux groupes de forces gouvernementales des FACA et de formateurs russes se dirigeaient vers Mboki pour y mener une opération. L’un venait de l’est et l’autre débarquait à l’ouest. Apparemment, la tactique d’une attaque multidirectionnelle impliquait un élément d’action préventive et un désir d’encerclement de l’ennemi, l’UPC du général Ali Darassa.
La première rencontre entre les forces gouvernementales avançant depuis l’est et l’administration de la localité proche du camp de la MINUSCA a été un moment de confusion. Les assurances reçues qu’il n’y avait pas de militants dans la ville, à en juger par les événements ultérieurs, étaient peu fiables. Dans le même temps, un autre groupe arrivé à Mboki depuis l’ouest a été immédiatement confronté à la réalité d’une féroce fusillade avec de nombreuses forces de l’UPC bien retranchées dans la ville.
Après une heure et demie de combats intenses, l’UPC a été vaincue. Il est apparu clairement que l’organisation et la discipline dans les rangs des forces gouvernementales étaient la clé du succès.
Les informations reçues sur le terrain ont révélé qu’il y avait deux grands groupes de militants à Mboki : le général UPC Ousmanne Tellé (60 militants) et le général UPC Landan Djoulouss (40 militants). Toutefois, des informations émanant de la population locale, selon lesquelles les généraux de l’UPC pourraient s’être réfugiés dans le camp de la MINUSCA, ont ajouté de nouveaux défis pour les forces gouvernementales.
Actuellement, des opérations de sécurité sont en cours à Mboki pour sécuriser et rechercher les membres des groups armés. En outre, des rapports récents ont souligné la dynamique complexe entre les soldats de la paix, la population locale et les forces gouvernementales.
