L’ancien ministre de l’Intérieur ne se fait pas d’états d’âme pour motiver son avis. «Ce projet sera voté, étant entendu que tous les citoyens sont égaux devant la loi et que chacun a la possibilité de se saisir de la justice au cas où il se sentirait lésé. Le moment est venu de voter cette loi pour donner davantage de responsabilité aux journalistes», argue-t-il. Lui que l’on sait très proche du président de la République et qui a la possibilité de lui travailler l’oreille estime que c’est une revendication juste. «Le Président est en mouvement avec les exigences de l’heure. La majorité des Sénégalais acceptent que l’on dote la presse de cet instrument juridique pour la libérer de toutes considérations qui limitent psychologiquement la mission des journalistes», assure-t-il.