Matam – Barka Ba: « Nous refusons de remplir les urnes pour une forme de promotion d’autres jeunes… »

« Nous, jeunes du département de Matam, cheville ouvrière du parti dans la contrée. Nous les jeunes, faut-il le rappeler, sommes les premiers militants de l’alliance pour la Républiques« , tient à rappeler Barka Ba, dans une note parvenue à senego. Le coordonnateur du Mouvement « Yellitaare » de Matam, de crier son ras-le-bol quant à une certaine indifférence de la part des autorités de la Mouvance présidentielle. Il considère que leur engagement n’est pas apprécié à sa juste valeur.

« C’est nous qui avons été au front à tous les combats mais malheureusement, aujourd’hui, on nous laisse crouler sous le poids de l’indifférence dans ce parti. Notre engagement n’a pas été apprécié à sa juste valeur. Pour preuve aucun jeune du département n’a été promu à un poste de responsabilité malgré les compétences et tous les sacrifices. Pire encore, nous ne sommes jamais consultés au moment des choix et orientations du parti. Récemment, avec l’arrivée du ministre Magnick Ndiaye, nous avons encore été snobés alors qu’il était question de retrouvailles« , regrette M. Ba.

Il poursuit: « Nous ne sommes pas ce maillon dont la tâche se limite uniquement à porter chaises et bâches pour l’organisation des meetings. Est-il nécessaire de préciser que nous sommes des responsables politiques avec une base. Donc nous exigeons plus de considération. Nous demandons au Président de L’APR de corriger cette injustice parce que nous ne méritons pas ce traitement. Pour les échéances à venir, notre position est sans équivoque, nous refuserons d’être des machines à voter« .

« La description que beaucoup de responsables font de la situation politique Matam est aux antipodes de la réalité sur le terrain. Matam que je connais et le Matam où les responsables ont fui la base, c’est le Matam où les militants sont désorientés et que la jeunesse y est gagnée par le découragement. C’est le Matam où les agriculteurs sont endettés jusqu’au coup. C’est le Matam dont les champs sont abandonnés au moment ont on parle d’autosuffisance alimentaire. Le Matam que je connais c’est le Matam dont les malades sont toujours acheminés sur plus 500 km. Voilà monsieur le Président de la République, avec tout le respect que je vous dois, la réalité de terrain« , conclut le Coordonnateur du Mouvement « Yellitaare Matam ».

1 COMMENTAIRE
  • Boubacar Ndiaye

    Bien dit mon frère,aller du courage!et bonne chance pour votre combat,c’est une cause noble!

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