Marius Trésor : « On me parle d’Ibrahimovic, mais Skoblar était le plus fort!»

Marius Trésor : « On me parle d’Ibrahimovic, mais Skoblar était le plus fort!»

L’ancien capitaine des Bleus, qui a fini sa carrière à Bordeaux avant de s’y installer, a marqué l’histoire du football français, comme en 1977 où il égalisa au Maracana contre le Brésil. Un but qui n’est pas son seul souvenir de cette tournée sud-américaine… raconte l’Equipe dont Senego a choisi des morceaux de l’entretien. 

« Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué en club ?
Il y en a deux, avec qui j’ai évolué après les avoir affrontés : Josip Skoblar. On me parle d’Ibrahimovic mais Skoblar, lui, a mis 44 buts lors de la saison 1970-1971, sans tirer un seul penalty. On n’a jamais revu ça depuis. C’était un filou, un malin et un grand buteur. Après, il y a Bernard Lacombe. C’est mon pote, mais qu’est-ce qu’il a pu m’en faire baver ! Tu avais beau être costaud, il n’hésitait pas à te rentrer dedans. Un teigneux.

Le joueur le plus fort que vous avez affronté ?
Si on met l’Allemand Gerd Müller de côté, c’est Michel Platini. J’ai rarement vu un garçon aussi imprévisible que lui. On disait qu’il était gros, qu’il était ci, qu’il était ça, mais il possédait une vitesse de réaction incroyable. Je me rappelle toujours le deuxième des trois buts qu’il a marqués avec Nancy contre l’OM (4-2, le 15 février 1976). À vingt mètres de notre but, Jean Fernandez et Georges Bereta peuvent récupérer le ballon. Mais Michel s’arrête. Je m’avance. Il me fait un petit pont et il marque d’un pointu. Il me dit encore aujourd’hui que c’est son plus beau but.

Le plus drôle ?
Gérard Soler. C’est lui qui m’avait pris en main à mon arrivée à Bordeaux, en 1980. On n’a joué que deux ans ensemble, mais qu’est-ce que je me suis fendu la gueule avec « Gégé » !

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